La Ligue régionale de taekwondo de Diourbel, dirigée par maître Saliou Diouf et son secrétaire général Ibrahima Camara, a organisé ses finales à Mbacké, après trois journées de compétitions intenses. Une occasion pour les responsables de lancer un appel pressant aux autorités locales pour un meilleur soutien à cet art martial.Sélection des meilleurs taekwondoïstes régionaux"Aujourd'hui nous sommes là pour jouer nos finales après trois journées. Cette journée va nous permettre de recueillir ou bien d'avoir les meilleurs de chaque catégorie qui vont représenter la Ligue de taekwondo de Diourbel au niveau des championnats du Sénégal", a expliqué Ibrahima Camara, secrétaire général de la ligue.Ces finales constituent l'aboutissement d'un processus de sélection rigoureux visant à identifier les talents qui porteront les couleurs de la région lors des compétitions nationales.Des contraintes majeures, malgré la passionMalgré l'engagement des encadreurs et la détermination des taekwondoïstes, la ligue fait face à des défis considérables. "La ligue, les encadreurs, les maîtres, les athlètes font pratiquement ce qu'ils peuvent. Mais il y a un frein", déplore le secrétaire général. Le principal obstacle réside dans l'inadéquation des infrastructures. À Touba comme à Mbacké, les champions s'entraînent dans des locaux exigus de "cinq mètres sur quatre", une situation qui limite considérablement leur progression et leur préparation aux compétitions internationales.Un appel urgent aux autoritésFace à ces difficultés, Ibrahima Camara a lancé un appel solennel aux autorités locales, soulignant le rôle éducatif crucial des arts martiaux : "Aujourd'hui, les arts martiaux, dans le cadre général, le taekwondo en particulier, contribuent grandement à l'éducation de la jeunesse."La ligue compte des milliers de licenciés qui, après leurs études ou leur travail, consacrent leurs après-midis à l'entraînement. Cette pratique développe "la soumission, la discipline", des valeurs essentielles pour la formation des jeunes.Des efforts propres, mais insuffisantsLa ligue ne reste pas inactive face à ces défis. Elle a notamment financé sur propres fonds l'acquisition de trois aires de combat, démontrant son engagement malgré les moyens limités. Cependant, ces efforts individuels ne suffisent pas à combler tous les besoins, notamment en matériel de protection.
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