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Matam - Construction de centres d’Etat civil, de santé et de lycées: Le Nord affiche un autre visage

Auteur: LeQuotidien

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Nouveau lycée de Matam

La délégation du Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (Paisd) s’est arrêtée à Matam, Wondé Bosséabé, Ourosogui et Sinthiou Bamambé pour visiter les infrastructures réalisées par les émigrés sénégalais en France grâce à l’appui de la coopération française.Le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (Paids) soulage les populations du Nord. A Matam, les investissements du Paids ont permis de reconstruire le système d’archivage des actes d’Etat civil de la commune qui constituait un sérieux problème pour les populations. On a pu récupérer 1954 documents après la construction d’un centre d’Etat civil pour un montant de plus de 40 millions de F Cfa. Jean-Félix Paganon, ambassadeur de France au Sénégal, a fait comprendre que « cette question d’Etat civil doit être traitée avec le plus grand soin, le plus grand sérieux ». Selon le diplomate français, il y a souvent un problème pour la reconstitution de la nationalité française et parfois des gens qui ont travaillé toute leur vie sont privés de leur droit à la retraite parce que «leur Etat civil n’a pas été bien tenu». Le Paisd a soutenu des associations d’émigrés dans la construction d’infrastructures scolaires à l’image du lycée d’Ourossogui, l’école élémentaire du village de Ngano, du collège de Thialy, situés dans le département de Kanel. Le collège, qui a été érigé à hauteur de plus 36 millions de franc Cfa, manque de clôture. Parmi les doléances des élèves et du corps professoral soumises à la délégation française, Il y a aussi «un box de toilettes pour filles, l’électricité, la documentation pour les professeurs, un terrain de jeu, un mur de clôture». Par ailleurs, l’ambassadeur a visité le poste de santé de Wendou Bosséabé, village du 1er questeur à l’Assemblée nationale, Daouda Dia, niché dans le département de Kanel. Ce poste de santé, avec un plateau médical «élevé», a permis de diminuer le taux de mortalité néonatale. « De 2013, année d’ouverture à 2015, nous avons enregistré à peu près 495 accouchements et tous se portent comme un charme », se réjouit l’infirmier, Alé Ndiaye. Le 2ème jour de la tournée du Paids a été clôturé à Sinthiou Bamambé avec la pose de la première pierre du lycée de la localité. 
Stagiaire
Auteur: LeQuotidien
Publié le: Lundi 16 Novembre 2015

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