CAN Maroc 2025 : Buteur face à la RD Congo, Sadio Mané entre un peu plus dans la légende
Sadio Mané continue d’écrire son histoire avec la Coupe d’Afrique des Nations. Buteur ce samedi face à la République démocratique du Congo, permettant au Sénégal d’arracher le match nul (1-1), l’attaquant des Lions a franchi un cap symbolique en atteignant la barre des 10 buts inscrits en phase finale de CAN.
À 33 ans, le vice-capitaine sénégalais, fort de ses 119 sélections et 52 réalisations sous le maillot national, confirme une longévité et une régularité rares au plus haut niveau continental. Son parcours à la CAN s’est construit étape par étape. S’il découvre la compétition en 2015 sans trouver le chemin des filets, il débloque son compteur dès l’édition 2017 avec deux buts.
En 2019, l’ancien pensionnaire de Génération Foot monte en puissance en inscrivant trois réalisations, contribuant largement au parcours des Lions jusqu’à la finale perdue face à l’Algérie. Trois ans plus tard, au Cameroun, Mané marque encore trois buts décisifs et joue un rôle majeur dans le premier sacre continental de l’histoire du Sénégal. Lors de l’édition suivante en Côte d’Ivoire, il ajoute une nouvelle réalisation à son total avant de porter son compteur à dix grâce à son but face à la RD Congo au Maroc.
Avec ces dix buts en phase finale de CAN, Sadio Mané rejoint un cercle très fermé de légendes africaines, aux côtés de Joël Tiéhi, Francileudo Santos, Kalusha Bwalya, André Ayew, Pierre Ndaye Mulamba et Mengistu Worku. Il reste toutefois à distance respectable du sommet occupé par Samuel Eto’o (18 buts), devant Laurent Pokou (14), Rashidi Yekini (13), Hassan El Shazly (12), ainsi que Didier Drogba, Patrick Mboma et Hossam Hassan (11).
Au-delà des chiffres, ce nouveau jalon confirme l’impact durable de Sadio Mané sur la scène africaine. Plus qu’un simple buteur, il demeure l’un des visages emblématiques de la CAN et un pilier incontournable des Lions de la Teranga. L’attaquant des Lions a encore l’opportunité d’augmenter son nombre de but pour les prochains matchs.
Commentaires (11)
Notre meilleur système c'est le 4-3,- 3
Nous avons gagné à Kinshasa avec le 4-3-3
Izo était blessé, c'est Ilimane qui avait jouait à droite.
Pourquoi Pape Thiaw n'a pas reconduit le même système. Il voulait tout simplement satisfaire IZO ... On ne peut pas avoir Pape Matar Sarr, Lamine Camara et Habib Diarra et jouer avec Gana et Pape Gueye..
Jackson doit jouer seulement 60mn. Il rate beaucoup.
Il est profondément regrettable de constater que l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, tout comme son Premier ministre, Ousmane Sonko, restent silencieux face à la disparition de nombreuses figures marquantes de notre pays.
Le décès de Khar Mbaye Madiaga, icône de la musique sénégalaise et patrimoine vivant de notre culture, en est une illustration frappante. De par son parcours, son engagement et sa portée symbolique, le président Diomaye aurait dû être parmi les premiers à lui rendre hommage. Ni lui, ni son Premier ministre ne l’ont fait. C’est regrettable.
Ce silence n’est malheureusement pas un cas isolé. La même attitude a été observée lors du décès de Dial Mbaye et d’autres personnalités qui ont pourtant marqué l’histoire culturelle, intellectuelle et sociale du Sénégal.
À ce stade, force est de reconnaître que l’ancien président Macky Sall se montre bien plus constant et humain dans ces moments. Il rend régulièrement hommage, félicite, encourage et reconnaît les mérites des Sénégalais, même en dehors de tout calcul politique.
À titre d’exemple, il y a à peine deux semaines, Macky Sall, et lui seul, a publiquement félicité le Pr Souleymane Bachir Diagne, lauréat du Prix Paris-Liège 2025, saluant une œuvre qui honore la pensée africaine et rappelle l’importance d’un humanisme ouvert et du dialogue entre les cultures. Là encore, aucune réaction officielle du président en exercice ni de son Premier ministre.
Un président n’est pas seulement un gestionnaire ou un chef d’institutions : il est aussi le garant de la mémoire collective, le symbole de la reconnaissance nationale. Rendre hommage ou féliciter une œuvre n’est pas de la politique politicienne ; c’est affirmer nos valeurs, notre humanité et notre identité.
À l’ère du numérique, cela ne demande pourtant pas grand-chose : un simple message sur Twitter/X, Facebook ou d’autres plateformes officielles. Le service de communication de la Présidence a un rôle essentiel à jouer.
C’est aussi cela, le Sénégal : reconnaître celles et ceux qui ont contribué à son rayonnement, qu’ils soient artistes, intellectuels ou citoyens engagés.
Ce manque de sensibilité est décevant. Gouverner, c’est aussi savoir dire merci, saluer une œuvre, honorer une mémoire. Sur ce terrain, l’actuel pouvoir doit clairement faire mieux.
Merci Sané Madio.
Merci champion.
Nianthio descendant royal , seuls deux sont des Nianthios : Les Sane et les Mane.
Merci Sadio, les Sane et les Mane aka nio am diom.. aye bagn kaat laniou. vraiment
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