Du 7 au 9 décembre 2025, le continent africain vibrera au rythme de la Conférence internationale Femme et Sport en Afrique (CIFSA), un rendez-vous inédit dédié à la promotion du leadership féminin et à l’égalité des chances dans le sport.

Sous le thème «Sport et leadership feminin», cette rencontre réunira décideurs, athlètes, experts et jeunes leaders autour d’un objectif commun : faire de cette activité un levier d’autonomisation pour les femmes et les filles d’Afrique. Durant trois jours, la CIFSA proposera une série d’activités combinant réflexion, formation et célébration. 

Pour Louisette Renée Thobi, secrétaire générale de la CONFEJES (Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie), cette conférence marque un moment charnière. «Cette conférence marque une étape historique. Nous voulons en faire une première, à moins d’un an de la Conférence internationale Femme et Sport prévue à Birmingham, en juin 2026. L’objectif est d’incarner notre volonté commune de faire bouger les lignes dans le sport. Chacune des parties prenantes a un rôle à jouer pour que les recommandations débouchent sur des actions concrètes, durables et mesurables», a-t-elle fait savoir en conférence de presse ce mardi. 

En s’appuyant sur la Charte olympique, l’Union africaine (UA) et l’Objectif de développement durable 5 des Nations Unies relatif à l’égalité des sexes, la CIFSA ambitionne de poser les jalons d’un avenir plus équitable et plus ambitieux pour le sport féminin sur le continent. 

«Les femmes membres des différentes fédérations sportives sont invitées à venir partager leurs expériences, car pour avoir plus de femmes ministres, entraîneuses, directrices techniques ou joueuses, il faut d’abord créer un espace de dialogue et de formation », a souligné Mme Thobi.

«Nous continuons à nous battre pour l’accès. Des progrès sont notables : il y a trente ans, voir une femme au sein du CIO, de la FIFA ou de la CAF était presque anecdotique. Mais la responsabilité incombe aussi aux femmes, qui doivent se mobiliser, se former et aller chercher ces postes », a-t-elle ajouté.