L'inamovible baobab du football africain, le Camerounais Issa Hayatou, veut rempiler pour la... septième (7ème) fois à la tête de la Confédération africaine de Football (Caf), malgré une gestion fortement décriée dont les effets néfastes déteignent jusque dans les différents démembrements de l'organisation continentale.
En particulier, le corps arbitral, dont la commission est dirigée par notre compatriote Badara Mamaya Sène, son inconditionnel affidé. Issa Hayatou, qui se félicite des progrès accomplis par le football africain sous son magistère depuis... vingt-cinq (25), invoque le fait qu'il n'y ait pas de limitation du nombre de mandats. A soixante-six (66) ans, il échappe de fait à la limitation d'âge qui est de soixante-dix (70) ans.
Mieux, le pharaon du foot africain déclare : " je voulais partir, mais mon équipe m'oblige à rester " (sic !). On s'en doutait déjà un peu avec la manière cavalière dont il a écarté son plus sérieux rival, l'Ivoirien Jacques Anouma en faisant voter par le comité exécutif des textes sur mesure qui disqualifient de fait ce dernier.
Ceux qui, comme Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de Football (Fsf), appelaient à un renouvellement de génération à la Caf, peuvent toujours attendre, Issa Hayatou n'est pas près de partir.
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