Agression à Keur Massar : un chauffeur Yango se faisait passer pour un gendarme, le client dépouillé de ses biens
La Sûreté urbaine du Commissariat central de Guédiawaye a interpellé un chauffeur de la plateforme Yango pour mise en danger de la vie d'autrui et complicité de vol de nuit avec arme blanche. Le mis en cause, le sieur Diop, aurait participé à une agression violente contre sa passagère, une étudiante.
Une course qui vire au cauchemar
Les faits remontent au 18 octobre 2025, vers 20 heures. L'étudiante avait commandé un taxi via l'application Yango pour effectuer une course. Mais rapidement, le trajet a pris une autre tournure lorsque le chauffeur a dévié de l'itinéraire prévu pour s'engager dans une ruelle sombre et sablonneuse située dans la forêt de Keur Massar, a appris Seneweb.
Une fois arrivé dans ce lieu isolé, le chauffeur a verrouillé les portes du véhicule avant de se déclarer "bandit" devant sa passagère. Un assaillant armé d'une machette a alors surgi de nulle part et s'est emparé de l'iPhone 13 de la victime sous les yeux du chauffeur, qui est resté passif durant toute l'agression.
Pour intimider davantage sa victime, le chauffeur a ensuite affirmé être "gendarme" en lui montrant des menottes. Après le vol, il a déposé la victime sans contacter ni la police ni la plateforme Yango pour signaler l'incident.
Quelques jours après, le suspect a contacté la victime à plusieurs reprises. Lors de ces échanges, il a tenu des propos étranges avant de se présenter comme le chauffeur et de réclamer le compte iCloud ainsi que le numéro de série du téléphone dérobé.
Arrestation et découvertes compromettantes
Interpellé par les enquêteurs, le sieur Diop nie toute complicité dans le vol. Il reconnaît avoir dévié de l'itinéraire et s'être déclaré "bandit" ou "gendarme", mais affirme l'avoir fait pour "taquiner" la victime. Il prétend également avoir tenté de s'interposer en donnant des coups de poing au délinquant.
La fouille de son véhicule a cependant révélé des éléments compromettants : une paire de menottes et un blouson militaire camouflé ont été saisis par les policiers.
Le suspect, ancien militaire, a été placé en garde à vue au Commissariat central de Guédiawaye. L'enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Commentaires (12)
J’en déduis que les vitres n’étaient pas relevées
Quelqu’un a t’il une autre idée ?
Le cas échéant en quoi était il utile de verrouiller des portes ?
La chance de cette dame est qu’elle était dans un véhicule Yango, donc bien identifié, autrement elle aurait pu être violee ou pire tuee.
Nous devons assurer nous-mêmes le minimum de sécurité sur nos personnes et nos biens: c’est le minimum
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