Bébés morts brûlés à l'hôpital de Tivaouane : Les confessions de Diouf Sarr, trois ans après le drame
Auteur d’un nouvel ouvrage intitulé ‘’Sans bruit’’, l’ancien maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, signe son retour sur la scène politico-médiatique, après plus d’un an d’absence.
Invité de l’émission "Objection" de ce dimanche sur Sud FM, Diouf Sarr a dévoilé les grandes lignes de cette œuvre « écrite avec profondeur et sincérité, qui revient sur un parcours marqué par l’engagement, la loyauté et le sens du devoir ». Ceci, non sans revenir sur l’incendie au service néonatale de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy de Tivaouane.
Ce drame survenu au soir du mercredi 25 mai 2022, a couté la vie 11 bébés et a mis fin à la présence de Diouf Sarr dans le gouvernement. Trois ans après, l’ancien ministre de la Santé s’en souvient avec une douleur encore vivace.
« C’est une tragédie extrêmement douloureuse. Je pense aux parents et aux familles. Mais il n’y a pas la vérité d’Abdoulaye Diouf Sarr et celle d’un autre. Il n’y a qu’une seule vérité et elle se trouve dans l’enquête qui a suivi. Dans ce pays, quand il y a des dossiers de cette nature, on lance des enquêtes, mais on s’intéresse très rarement aux résultats de celles-ci », déclare-t-il avec le recul.
Les faits, rappelle-t-il, « c’est 11 bébés qui malheureusement ont perdu la vie dans un service néonatal dans des conditions dramatiques parce qu’il y avait le feu. Est-ce qu’il y avait court-circuit électrique ? C’est la thèse qui semble être plausible. Au moment des faits, j’étais à Genève. Je suis revenu pour suivre le dossier. Ce qui s’en est suivi, je ne vous l’apprends pas. J’ai quitté ce ministère dans les conditions que vous savez ».
« Personnellement j’ai vécu cet évènement de manière très douloureuse. Nous sommes des humains », ressasse-t-il.
Mais, poursuit-il, « avec énormément de dignité parce que, dans ce genre de situation, la clameur est telle que, il est extrêmement difficile de ne pas considérer certaines déclarations comme étant injustes ».
Quid de la responsabilité personnelle ? À ce propos, Diouf Sarr a été clair : « Je n’ai aucune part de responsabilité dans cette situation, si ce n’est une responsabilité ». Selon lui, son éviction après ce drame n’est pas une sanction. « Il faut accepter de jouer le rôle de fusible dans ces circonstances parce que si on ne le fait pas l’onde de choc peut atteindre des proportions qui ébranlent le système global », souligne-t-il.
Revenant sur sa discussion avec l’ancien président Macky Sall, la veille de son limogeage, Abdoulaye Diouf Sarr révèle : « Le président Macky Sall m’a appelé et on en a parlé en toute responsabilité et on a convenu que la solution était que je parte. Il a eu l’amabilité de me dire que pour éviter que l’opinion pense à une sanction je vais nommer quelqu’un de ton équipe [Marie Khemesse Ngom Ndiaye ancienne directrice générale de la Santé publique a été nommée, NDLR]. »
Commentaires (25)
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Le décès de Khar Mbaye Madiaga, icône de la musique sénégalaise et patrimoine vivant de notre culture, en est une illustration frappante. De par son parcours, son engagement et sa portée symbolique, le président Diomaye aurait dû être parmi les premiers à lui rendre hommage. Ni lui, ni son Premier ministre ne l’ont fait. C’est regrettable.
Ce silence n’est malheureusement pas un cas isolé. La même attitude a été observée lors du décès de Dial Mbaye et d’autres personnalités qui ont pourtant marqué l’histoire culturelle, intellectuelle et sociale du Sénégal.
À ce stade, force est de reconnaître que l’ancien président Macky Sall se montre bien plus constant et humain dans ces moments. Il rend régulièrement hommage, félicite, encourage et reconnaît les mérites des Sénégalais, même en dehors de tout calcul politique.
À titre d’exemple, il y a à peine deux semaines, Macky Sall, et lui seul, a publiquement félicité le Pr Souleymane Bachir Diagne, lauréat du Prix Paris-Liège 2025, saluant une œuvre qui honore la pensée africaine et rappelle l’importance d’un humanisme ouvert et du dialogue entre les cultures. Là encore, aucune réaction officielle du président en exercice ni de son Premier ministre.
Un président n’est pas seulement un gestionnaire ou un chef d’institutions : il est aussi le garant de la mémoire collective, le symbole de la reconnaissance nationale. Rendre hommage ou féliciter une œuvre n’est pas de la politique politicienne ; c’est affirmer nos valeurs, notre humanité et notre identité.
À l’ère du numérique, cela ne demande pourtant pas grand-chose : un simple message sur Twitter/X, Facebook ou d’autres plateformes officielles. Le service de communication de la Présidence a un rôle essentiel à jouer.
C’est aussi cela, le Sénégal : reconnaître celles et ceux qui ont contribué à son rayonnement, qu’ils soient artistes, intellectuels ou citoyens engagés.
Ce manque de sensibilité est décevant. Gouverner, c’est aussi savoir dire merci, saluer une œuvre, honorer une mémoire. Sur ce terrain, l’actuel pouvoir doit clairement faire mieux.
QUEL TRAITE CE DIOMAYE
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Il paraît qu’à votre venue à Linguere, vous l’aviez complètement ignoré, refusant de le saluer 🤷🏿♂️, était il lui aussi responsable ? la vie est ainsi faite et à chacun son tour chez le coiffeur.
Mais ce gouvernement de so con (sonko) même avec 100 morts le ministre ne quitte pas
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