Dans les couloirs feutrés des grandes agences de passation de marchés, les griefs s’accumulent. Les entreprises sénégalaises du BTP tirent la sonnette d’alarme. Marginalisées dans les grands chantiers, éclipsées par des majors étrangères parfois soutenues par leurs États ou leurs bailleurs, elles dénoncent une mise à l’écart croissante dans leur propre pays. Leur appel ne parle pas seulement de contrats perdus. Il porte une inquiétude plus large, celle d’une souveraineté économique qui se délite à force de dépendance contractuelle.
Depuis plusieurs années, la tendance est claire. Sur les grands projets routiers, portuaires, énergétiques ou ferroviaires, les attributaires principaux sont rarement locaux. Et même lorsqu’ils participent, les entreprises sénégalaises le font souvent en sous-traitance, avec des marges étroites et peu de contrôle sur les délais, les normes ou la chaîne de valeur. Ce déséquilibre n’est pas que symbolique. Il structure l’écosystème économique, freine la montée en compétence, limite l’investissement productif et confisque une partie de la valeur ajoutée.
Face à cette situation, l’État a promis une loi sur la préférence nationale. Mais une préférence décrétée sans cadre contractuel cohérent risque de rester lettre morte. Aujourd’hui, les critères d’attribution des marchés publics, souvent calqués sur les standards des bailleurs internationaux, valorisent la capacité financière, l’historique technique ou les références similaires… autant de critères qui favorisent mécaniquement les grands groupes étrangers. Pour inverser la tendance, il faudra réformer en profondeur ces règles, adapter les seuils, repenser les garanties, renforcer l’ingénierie contractuelle des PME locales et clarifier les dispositifs de partenariat.
Car la préférence ne peut produire d’effet que si elle s’appuie sur une offre nationale solide. Cela suppose d’investir dans les capacités techniques, d’accompagner la structuration des filières, d’améliorer l’accès au financement, et de renforcer l’expertise publique en matière de suivi de chantier. Autrement dit, de faire émerger un BTP sénégalais capable, crédible, outillé, qui ne demande pas un traitement de faveur, mais des conditions de concurrence équitable.
La reconquête économique du secteur ne se fera pas au nom d’un patriotisme abstrait. Elle nécessitera des choix concrets, parfois coûteux ; former, financer, adapter les appels d’offres, assumer des clauses sociales ou de contenu local, et arbitrer entre rapidité d’exécution et développement endogène. C’est à ce prix que la commande publique pourra redevenir un levier stratégique, non seulement pour construire des routes ou des ponts, mais pour ancrer l’économie nationale dans la durée.
Il ne suffit pas de parler de souveraineté. Encore faut-il se donner les moyens institutionnels, juridiques et techniques de la rendre réelle.
Il faut dire la vérité la plupart de nos entreprises ne sont pas sérieux il ne pense qu'au profit et ne souci guère du projet qu'ils pilotent (Ex: Retard de livraison, bâtiment non conforme et médiocrité dans les gros œuvres etc.) .
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il y a 1 mois
Les entreprises du BTP sénégalaises se meurent parce qu'elles n'ont pas été payées par l'Etat pour des travaux réalisés, soit une dette INTERNE de 350 milliards.
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Anoil y a 1 mois
Avant de parler de marchés , l'État n'a qu'à payer d'abord les entreprises de BTP à qui il doit plus de 300miiliards!
Tant que ce secteur ne décolle pas le pays sera toujours en crise
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il y a 1 mois
On est encore et comme toujours, dans les généralités. Dites-nous quels sont les marchés publics qui ont été attribués à des entreprises étrangères depuis l'arrivée du nouveau régime. Faites votre travail de journaliste, donnez des exemples concrets en nous disant pour quelles raisons telle ou telle entreprise étrangère a gagné tel ou tel marché. On ne fait que parler pour parler ou plutôt écrire pour écrire
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il y a 1 mois
❤️ Filles chaudes vous attendent sur - - Sexy24.mom
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il y a 1 mois
suite...J'ai compris "l'experience des commercants de Sandaga"!
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il y a 1 mois
Ce pays est sous attaque d'une guerre economique avec une concurrence deloyale sans merci! Je connais une amie dans le secteur des materiaux de construction, mais, elle m'a informe que leurs produits sont de loin superieurs aux produits des chinoix et des autres etrangers, eux avec n'importe quel prix, iis vous proposent des produits de mauvais qualite, resultats, enqueter sur tous ces defecteux batiments dans les medias....Ce qui se passe au Senegal est trop grave, ceci ne se passe dans aucun pays au monde! on laisse des etrangers concurrencer les locaux et sans aucun controle! Ce n'est pour par hazard, que ce pays fut un port des esclaves vendus a travers les 5 continents, la seule race dans ce univers!
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Matar il y a 1 mois
il faut faire comme au Benin , pour obtenir un AO il faut avoir une vraie société qualifiée , reconnue . Il faut arrêter de priviligier des sociétés de BTP sur du Yama Nekh cela ne crée que des problémes aprés L Les sociétés africaines , sénégalaises n'ont quà faire comme dans tous les pays sérieux être qualifiés
Répondre à Matar
il y a 1 mois
Architectes d’un autre age, travaux de mauvaises qualités, le non respect des délais ou simplement disparaitre avec le pognon… c’est le lot des entreprises sénégalaises ou africaines.
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il y a 1 mois
Architectes d’un autre age, travaux de mauvaises qualités, le non respect des délais ou simplement disparaitre avec le pognon… c’est le lot des entreprises sénégalaises ou africaines.
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il y a 1 mois
Architectes d’un autre age, travaux de mauvaises qualités, le non respect des délais ou simplement disparaitre avec le pognon… c’est le lot des entreprises sénégalaises ou africaines.
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il y a 1 mois
la plupart des entrepreneurs senegalais sont trop nuls les batiments seffondrent ils ne pensent qua se faire de largent
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il y a 1 mois
la plupart des entrepreneurs senegalais sont trop nuls les batiments seffondrent ils ne pensent qua se faire de largent
reply_authoril y a 1 mois
Apprenez L'ARABE ou bien L'ANGLAIS à distance et en un temps record.
Suivi personnel, méthode douce selon votre rythme.
CONTACT e-mail : senprof2024@gmail.com
Commentaires (13)
Il faut dire la vérité la plupart de nos entreprises ne sont pas sérieux il ne pense qu'au profit et ne souci guère du projet qu'ils pilotent (Ex: Retard de livraison, bâtiment non conforme et médiocrité dans les gros œuvres etc.) .
Les entreprises du BTP sénégalaises se meurent parce qu'elles n'ont pas été payées par l'Etat pour des travaux réalisés, soit une dette INTERNE de 350 milliards.
Avant de parler de marchés , l'État n'a qu'à payer d'abord les entreprises de BTP à qui il doit plus de 300miiliards!
Tant que ce secteur ne décolle pas le pays sera toujours en crise
On est encore et comme toujours, dans les généralités. Dites-nous quels sont les marchés publics qui ont été attribués à des entreprises étrangères depuis l'arrivée du nouveau régime. Faites votre travail de journaliste, donnez des exemples concrets en nous disant pour quelles raisons telle ou telle entreprise étrangère a gagné tel ou tel marché. On ne fait que parler pour parler ou plutôt écrire pour écrire
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suite...J'ai compris "l'experience des commercants de Sandaga"!
Ce pays est sous attaque d'une guerre economique avec une concurrence deloyale sans merci! Je connais une amie dans le secteur des materiaux de construction, mais, elle m'a informe que leurs produits sont de loin superieurs aux produits des chinoix et des autres etrangers, eux avec n'importe quel prix, iis vous proposent des produits de mauvais qualite, resultats, enqueter sur tous ces defecteux batiments dans les medias....Ce qui se passe au Senegal est trop grave, ceci ne se passe dans aucun pays au monde! on laisse des etrangers concurrencer les locaux et sans aucun controle! Ce n'est pour par hazard, que ce pays fut un port des esclaves vendus a travers les 5 continents, la seule race dans ce univers!
il faut faire comme au Benin , pour obtenir un AO il faut avoir une vraie société qualifiée , reconnue . Il faut arrêter de priviligier des sociétés de BTP sur du Yama Nekh cela ne crée que des problémes aprés L Les sociétés africaines , sénégalaises n'ont quà faire comme dans tous les pays sérieux être qualifiés
Architectes d’un autre age, travaux de mauvaises qualités, le non respect des délais ou simplement disparaitre avec le pognon… c’est le lot des entreprises sénégalaises ou africaines.
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la plupart des entrepreneurs senegalais sont trop nuls les batiments seffondrent ils ne pensent qua se faire de largent
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