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Fleuve Sénégal : Près de 1242 hectares de terres, dont 145 hectares en cours de culture submergés par la crue

Auteur: Mactar Ndiaye

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Fleuve Sénégal : Près de 1242 hectares de terres, dont 145 hectares en cours de culture submergés par la crue

Avec le franchissement du seuil d’alerte de 8 mètres du plan d’eau qui se situe présentement à 8m.56 , des répercussions de la forte montée des eaux du fleuve sont constatées dans la région de Matam. La délégation régionale de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), annonce qu’avec l’avancée des eaux, «près de 1242 hectares de terres, dont 145 hectares en cours de culture ont été submergés par les eaux du fleuve Sénégal ».

Lors d’un entretien avec la presse locale, Moussa Mbodji, le délégué régional adjoint de la Saed de Matam, qui ne cache pas ses inquiétudes face aux menaces qui planent sur la présente campagne, alerte sur d’éventuels dommages des cultures liés aux risques d’inondation plus importante, avec la poursuite de la tendance haussière de la montée des eaux.

A pareil moment l’année dernière, moins de 500 hectares avaient été inondés, contre présentement plus de 1000 hectares qui sont entièrement envahis par la crue. Laquelle situation empêche déjà les producteurs et les techniciens de la Saed à dormir du sommeil du juste, redoutant à chaque instant, des dégâts à cause de l’envahissement des champs par les eaux. N’écartant pas des dommages sur les aménagements, ainsi que des ruptures de digues de protection dans certaines zones, la délégation régionale de la Saed se déploie sur la mise en place de mesures résilientes.

Pour contenir l’onde de crue, « les techniciens procèdent à la fermeture des vannes des périmètres rizicoles inondés et des groupes motopompes sont utilisés pour évacuer les eaux des champs envahis vers l’extérieur des casiers afin de sauver les cultures ».

Les communes d’Aouré, Semmé, Orkadiéré, Dembancané, dans le département de Kanel, celles de Matam, Nabadji Civol et Bokidiawé sont les zones les plus touchées par le phénomène dont les éventuels dégâts pourraient être lourds de conséquences.

Du côté de la délégation régionale de la Saed, c’est le branle bas de combat pour pomper les eaux au niveau des rizières « pour sauver les cultures des dommages qui peuvent subvenir quinze jours après l’entrée des eaux. Les plantes du riz peuvent résister tout ce temps », a fait savoir le Délégué régional adjoint.

Auteur: Mactar Ndiaye
Publié le: Vendredi 03 Octobre 2025

Commentaires (1)

  • image
    le pire reste à venir il y a 12 heures

    Tant que le GOUROU VIOLEUR sera PM ce pays ne connaitra pas la paix !

  • image
    Camou il y a 11 heures

    Yalla na këppu sa kaw, te Senegal mucc

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