PASTEF : Ousmane Sonko reconnaît un différend mais appelle à la mesure et au dialogue
Pendant la Journée des Martyrs (commémorant les événements politiques entre 2021 et 2024), Ousmane Sonko a tenu un discours largement orienté vers l’apaisement et la cohésion interne. Reconnaissant l’existence de tensions et de désaccords au sein du parti, il a affirmé sans détour : « Il y a réellement un différend mais il ne doit pas nous diviser. »
Pour le leader politique, les manifestations et incompréhensions récentes trouvent avant tout leur origine dans un déficit de concertation. Il a appelé ses militants à restaurer pleinement le dialogue : « Nous devons nous rassembler, discuter du pays, du parti, et entendre les ressentis de chacun. Ceux qui partagent une même destination doivent se concerter. »
Sonko est revenu sur la rencontre qu’il a tenue, un mois plus tôt, avec des victimes des événements passés. Cette rencontre avait abouti à la décision de consacrer une Journée des martyrs, permettant à chaque composante du mouvement de choisir un représentant chargé de témoigner. Selon lui, cette démarche de vérité et d’écoute est essentielle pour apaiser les tensions : « On oublie souvent que ceux qui dirigent aujourd’hui ont été, eux aussi, des victimes. »
S’il reconnaît l’existence de frustrations, Sonko a insisté sur la nécessité d’éviter les débordements verbaux et les interprétations passionnelles : « On peut être déçu, mais il faut savoir raison garder. Ni exagérer dans l’éloge, ni déformer la réalité quand on est en désaccord. » Il souligne qu’un différend n’est pas une rupture, mais un appel à mieux communiquer et à renforcer les bases de la confiance mutuelle.
Dans un geste d’apaisement supplémentaire, Sonko a rappelé la posture responsable de Bassirou Diomaye Faye lors des moments difficiles : « Quand nous étions dans l’épreuve, sa position a été constante et déterminée. Ce n’est pas aujourd’hui que nous devons l’oublier. » Un message clairement orienté vers la consolidation de la cohésion entre les deux figures du parti et leurs partisans.
Sonko a conclu en insistant sur le sens collectif de leur engagement politique : « Si j’avais pris une autre voie, vous auriez été les premiers à me rappeler à l’ordre. Nous avons fait beaucoup, et nous continuerons, mais sans donner l’impression que rien n’a été accompli. » Pour lui, l’avenir du mouvement dépend de la capacité de chacun à dépasser les malentendus, reconnaître les erreurs et se projeter ensemble. Un appel clair à la réconciliation, au dialogue et à la responsabilité.
Commentaires (13)
Vendeur d'illusion viens payer les bourses
Maintenant il,vient nous servir un nouveau disque differend du 8 novembre.;...
Tu disais encore Gatsa Gatsa pour vider tes bourses à sweet beauté
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