L’organisation Human Rights Watch, dans un rapport de 100 pages, intitulé « Craindre pour sa vie, violence contre les hommes gays et perçus
comme tels au Sénégal », publié mardi 30 novembre, indexe les autorités politiques, religieuses ainsi que la presse comme principaux responsables de la violence faites aux homosexuels. Le rapport ne manque pas de souligner que « les relations homosexuelles entre hommes et entre femmes existent
depuis longtemps dans ce pays ».
Il précise que le « fait nouveau consiste en la manipulation du sentiment anti gay par certains représentants politiques et religieux, dont le discours de haine exacerbée a conduit à une recrudescence des actes de violences commis par diverses personnes à l’encontre des hommes gays ou perçus comme tels ». Le rapport cite le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui avait, en mai 2009, déploré la « prolifération de l’homosexualité », invitant « les chefs religieux ainsi que tous les croyants à lutter contre cette pratique qui est un signe de crise des valeurs et d’insécurité ».
Le journal « Le Populaire », épinglé par le rapport, assume sa position homophobe. « Concédant à Human Rights Watch sa liberté à être du coté des « goorjigeen », nous assumons notre choix à être du camp de ceux qui ne sont pas avec eux », peut-on lire dans le numéro du jour.
Auteur: senewebnews
Publié le: Mercredi 01 Décembre 2010
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