«Mon envie a eu raison de moi» : un homme d’affaires indien viole en plein vol une adolescente endormie de 15 ans
Le viol s’est produit durant un vol de neuf heures reliant Mumbai à Zurich. Le mis en cause, voisin de la victime au moment des faits, a été condamné à du sursis.
Une affaire sordide. Un homme d’affaires indien de 44 ans a été condamné ce mardi 19 août en Suisse à une peine de 18 mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une interdiction de séjour sur le territoire pendant cinq ans, ont rapporté de nombreux médias suisses. En cause, un viol qu’il a commis en tant que passager lors d’un vol de la compagnie Swiss Air, reliant Mumbai à Zurich, sur sa voisine âgée de seulement 15 ans.
Les faits remontent à mars 2025. L’individu, marié en Inde et devant réaliser un voyage d’affaires en Suisse, s’est retrouvé assis à côté de l’adolescente sur ce trajet durant plus de neuf heures. Selon l’acte d’accusation du parquet de Zurich, l’homme a d’abord lancé une «conversation superficielle» avec la jeune fille et a attendu qu’elle s’endorme, avant de l’agresser sexuellement.
«Mon envie a eu raison de moi»
Il a dans un premier temps posé sa main sur sa cuisse, avant de la glisser dans son pantalon et d’insérer un doigt dans son vagin. Il a ensuite forcé la jeune fille à frotter son pénis avec sa main, par-dessus son pantalon. En état de choc, l’adolescente a subi l’agression «sans un mot ni un mouvement»
L’homme a toutefois été arrêté à sa descente d’avion. Il a d’abord nié les faits, avant de les avouer et d’être placé en détention provisoire. L’homme d’affaires a finalement plaidé coupable de viol et d’actes sexuels sur mineur devant le tribunal de Bülach. Devant la cour, il a déclaré: «Mon envie a eu raison de moi», admettant qu’il était conscient que sa voisine était jeune, mais qu’il ignorait son âge exact. Il a exprimé ses regrets.
Le tribunal de Bülach a condamné l’homme d’affaires à dix-huit mois de prison avec sursis, à une expulsion du territoire suisse pour cinq ans, et une interdiction à vie de travailler avec des mineurs. Il a été remis en liberté et remis à l’Office des migrations en vue de son expulsion. Une peine «tout à fait appropriée», selon le juge.
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