Sa légendaire barbe blanche en forme de o ne quitte jamais ce visage carré familier aux Sénégalais les veilles de fêtes religieuses. Au salon de son domicile où il a accueilli nos confrères de L'Observateur, Mourchid Iyane Thiam, président « controversé » de la Commission nationale de Concertation et d’Observation du Croissant lunaire (Conacoc), dirige depuis le 1er juin dernier le Conseil supérieur islamique.
Une charge supplémentaire pour ce vieil homme de soixante quinze (75) ans, soumis aux critiques et aux pressions de sa famille pour l'inciter à démissionner de sa commission qu’il dirige depuis dix-sept (17) ans.
« Les membres de ma famille ont, maintes fois, voulu que je quitte la commission. Au sein de ma famille, j’ai fait en sorte que mes enfants soient préparés à toutes sortes d’attaque contre ma personne. Car j’ai longtemps combattu autour d’associations. En 1969, j’ai été le président de l’Union des Étudiants et Stagiaires sénégalais auBenelux (N.d.r. : Union économique entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg). À nos confrères, il a bien voulu confier une anecdote : « Thierno Mountaga Tall m’a une fois dit que le croissant lunaire a été aperçu au Mali.
Ce que, malgré la haute estime que je lui porte, je me suis interdit de le déclarer publiquement ». Il s'est aussi prononcé sur la commission parallèle créée par Imam Seck et cie qu'il juge illégitime (voir par ailleurs).
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