C’est dans l’émoi et la consternation totale que les populations de Tambacounda, précisément celles du quartier Dépôt se sont réveillées ce mardi. Un camion immatriculé DK 8762 H appartenant à Mamadou Saliou Diallo domicilié à Wakhinane percute une jeune fille en moto « Si », Fatou Sagna passe sous les roues et se fait clairement broyer.
es morceaux de chairs : le tout éparpillé sur la chaussée. Voilà ce qui reste du corps de la jeune fille Fatou Sagna. La jeune fille a été complètement broyée par un camion semi-remorque immatriculée DK 8762 H. L’accident s’est produit aux environs de 10 heures 10 minutes ce mardi 1 mars. Des traces de sang jonchaient encore la chaussée. Sur le lieu du drame, les curieux n’ont que leurs larmes aux yeux. Personne n’en revient. Certaines personnes vomissent même de dégoût.
Selon des témoignages concordants, Fatou voulait éviter une motocyclette avant de se retrouver en bas des roues du camion. Un témoin raconte « il y avait une motocyclette derrière le camion. Quand Fatou qui conduisait la moto Si a engagé un dépassement à gauche, elle a été prise de panique, et a immédiatement sauté de la moto. Elle s’est retrouvée sous les roues arrières de la semi-remorque ». La tête n’a été qu’une bouchée humaine puis qu’elle a explosée.
Après le drame, le conducteur du camion a pris la fuite. Les policiers et les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux. Après le constat, le corps a été récupéré par les sapeurs pompiers pour la morgue. Un témoin a confié qu’il a aperçu la jeune fille décédée la veille en compagnie d’une camarade.
En effet, cette partie du tronçon du quartier Dépôt est marquée par une série d’accidents. Pas une seule semaine sans qu’il y'ait un accident d’une rare violence. Des témoignages recueillis sur place font état de l’existence d’un « Djinn » qui provoque ces cas d’accidents. Difficile d’en douter si l’on sait que ces accidents se déroulent au même endroit juste à côté de MTOA.
D’ailleurs à l’approche du radier ou l’on retrouve un grand Baobab, certains chauffeurs de véhicules se livrent toujours à des prières pour éloigner le mauvais sort. D’autres raisons évoquées tournent autour de l’absence d’un préposé à la circulation quand on sait que tous les « gros porteurs » en provenance du Mali passent sur cette route.
Et pour une meilleure protection civile, les populations sollicitent l’intervention des autorités compétentes pour relancer l’activité économique de la région. "Mieux vaut prévenir que guérir", ajoutent ces populations qui ne savent plus où donner de la tête.
Auteur: Tambacounda.info
Publié le: Mercredi 02 Mars 2011
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