Ce vendredi 30 décembre, plusieurs organisations de la société civile appellent à manifester. Elles comptent élever la voix pour que la justice soit mise en branle après la publication du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des fonds dédiés à la lutte contre le Coronavirus.
Scandalisés par ces révélations, ces membres d'associations non-gouvernementales ne comptent "tolérer" ne serait-ce "qu'une lenteur" dans les procédures. La société civile entend donc se mobiliser pour que "ce rapport ne connaisse pas le même sort que certains rapports similaires".
D'après la porte-parole du jour, Gaëlle Babacar Mbaye, "parfois, certaines actions des autorités n'ont de finalités que pour calmer les ardeurs et dissiper la vague d'indignation soulevée par certains acteurs".
Semblant répondre à ceux qui ont taxé les membres de la Cour des Comptes de politiciens encagoulés, la société civile estime que cela est un non-sens parce que "c'est une Cour qui agit selon les orientations du gouvernement du Sénégal". Elle considère comme une aberration le fait que des ministres défendent des personnes épinglées par ledit rapport, allant jusqu'à décrédibiliser l'institution judiciaire.
Par ailleurs, le rassemblement de ce vendredi 30 décembre sera un moment pour demander la libération du journaliste Pape Alé Niang et des autres “détenus politiques, emprisonnés, selon eux, pour des actes moins graves que ceux relevés par la Cour des Comptes. Aliou Sané et cie appellent donc à une large mobilisation des forces vives de la nation.
Auteur: Absa HANE
Publié le: Vendredi 30 Décembre 2022
Commentaires (0)
Participer à la Discussion