Retour des sinistrés des inondations, libération des artères : les services de l’Etat s’attaquent aux dernières poches de résistance à Touba
Le décor a changé à Degg à Dakkar, dans la cité religieuse de Touba. La pompe ne tourne plus. Les tuyaux sont visibles près d’une petite lame d’eau rossant la chaussée. Près de là, un homme est calfeutré dans une chaise pliante sous l’ombre d’un acacia. Le vendredi 24 octobre, le thermomètre frôle 40 degrés. « Ici, lorsque nous étions venus avec le Ministre monsieur Cheikh Tidiane Dièye, toute cette zone était incessible », compare Moustapha Wilson du Service Mbacké-Touba de l’Office National de l’Assainissement.
La pompe et les flexibles n’ont plus leur place à ce niveau. Du moins, c’est l’avis du Directeur Général Monsieur Séni Diène qui a affecté une visite de terrain. « Il faut démobiliser les pompes et les redéployer ailleurs. Hier, seulement, on a dû se démener pour avoir des flexibles. Partout où l’eau a été évacuée, il ne faut pas laisser le matériel sur place », a suggéré le Directeur Général de l’ONAS.

Un coup d’accélérateur
Dans la partie nord comme à Guédé précisément à Jummah Serigne Abdou Kadre, tel un ruisseau en décrue, des boues jonchent encore la chaussée. Les grandes artères s’ouvrent peu à peu à la circulation. Mais, le Directeur Général de l’ONAS souhaite un coup d’accélérateur. « Après les opérations de pompage, on doit voir que les routes sont empruntées. Nous devons déployer des dragueurs pour débarrasser ces boues et ces détritus », a laissé entendre Monsieur Séni Diène.
Début de retour des sinistrés
Après Guédé, la délégation fait un détour au quartier Poulailler. Le résidu d’eau peut être vaincu si le système fonctionne de manière continue comme l’ont recommandé les techniciens.
Ailleurs à Darou Khadim, des équipes s’emploient à déployer une nouvelle pompe sous le regard des riverains. Ici, quelques déplacés par les eaux sont de retour. C’est l’un des faits mesurables de l’impact des pompages. Dans cette zone, en plus la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations (DPGI), l’Agence de Développement Municipal (ADM), les Sapeurs-Pompiers sont intervenus. « Je suis revenu avant-hier avec ma famille. L’eau a été évacuée sur une bonne partie de Darou Khadim grâce aux efforts des services de l’Etat. Je saisis cette occasion pour remercier le khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké, le Président de la République, son Premier Ministre. Ils n’ont jamais abandonné les populations », a témoigné Khadim Diop au milieu d’un groupe de sinistrés. Ici, le Directeur Général de l’ONAS s’est apprêté aux questions des jeunes qui ont pensé que c’est la construction des canalisations à Nguiranène qui est la source d’inondation de leur quartier. « Darou Khadim est plus bas que Nguiranène. C’est normal que l’eau ruisselle en suivant une pente. Cette partie communiquait avec la vallée du Sine. L’option des autorités d’essayer de restaurer ces voies naturelles pour faciliter le drainage gravitaire des eaux pluviales », explique le Directeur Général. Il a invité les sinistrés à porter les bons messages pour l’intérêt général.

Renforcement du système de pompage à Terrain remblai
Après Darou Khadim, cap vers ''Terrain Remblai''. Sur le site, on peut avoir des ballots de flexibles. Une nouvelle pompe est embarquée dans une benne. Elle avance dans une « mare ». Au milieu, elle s’arrête. Les techniciens plongent la pompe dans la partie où la hauteur d’eau est plus importante. L’ONAS vient de débarquer 3 km de flexibles, une pompe de 1000 m3/heure, qui s’ajoute à une autre de 1000m3/heure, et une autre pompe de 2.500 m3/heure. « Nous avons la possibilité d’évacuer ces eaux en temps relativement court. Mais nous voulons tout faire en tenant en compte les avis des autorités religieuses et des populations. Dans la partie nord de Touba, nous avons vu des résultats. C’est au niveau des quartiers situées dans le sud c’est-à-dire près de la vallée du Sine que nous avons encore des contraintes. Rien que sur le site, nous aurons une capacité de 4000m3/heure. Je crois que d’ici quelques jours, beaucoup de quartiers seront sortis de l’eau », s’est projeté le Directeur Général de l’ONAS.
Commentaires (4)
Si les populations de Touba veulent encore croire à ces gougnafiers, alors tant mieux!
Les pluies ont cessé
Cette 2e nawette a été une catastrophe pour Touba et son plus d'un million d'habitants
A vous de demarrer les travaux pour que le 3e nawette ne soit pas pareil
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Trouvez des solutions durables. La saison des pluies s'arrête,les eaux se retirent et les populations reviennent. L'année prochaine ce sera la même chose. Ces gens sont incompétents. En 2029 qu'on soit responsable pour les foutre dehors
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