« Naniou tappé khôl yi, faté eumb yi (les partis politiques, les confréries, les ethnies, entre autres) djitteul bateau bi, moye Sénégal, niane mu mucc », aimait dire feu Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh Rta, apôtre de la paix, régulateur social, catalyseur, citoyen modèle. 

En résumé, mettre en avant l'intérêt supérieur de la nation au-dessus des intérêts partisans et ambitions personnelles.

Autrement, « faisons notre propre introspection, ressaisissons-nous pour éviter d'atteindre la lame de fond et le chavirement de notre cher "Sunugal" ». « Les religieux ont toujours joué un rôle prépondérant durant les périodes pré et post électorales avant les indépendances et après indépendance », remarque ce membre de la cellule de communication de la Hadara Malikiyya, Moulay Abdoul Aziz Diop, petit-fils de Seydi El-Hadj Malick Sy.

L’acteur de la société civile rappelle que « De Serigne Babacar Sy à Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh (Rta), de Serigne Fallou Mbacké à Serigne Mountakha Bassirou, actuel Khalife général des Mourides, sans oublier Thierno Seydou Nourou Tall, Baye Niass, l'église catholique, entre autres, nos religieux ont toujours joué le rôle de régulateurs sociaux et de catalyseurs durant les moments de crise politique ou socioéconomique, au Sénégal ».

En mars 2021, n'eut été l'intervention des religieux avec le cadre unitaire de l'islam et l'intervention des Khalifes généraux, le pays allait basculer. Les locales ont été le prolongement du mois de Mars avec une accalmie précaire.