Les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal ne sont pas pour une formation payante de la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (Fastef). Ils ont exigé, le mardi 9 décembre dernier, la suppression de la filière payante et d’en tenir qu’à l’admission par la voie de concours d’entrée et dans la limite du quota demandé par le département. Parce que, estiment-ils, «les élèves sortants de cette formation payante exercent chaque année, un chantage sur les autorités éducatives».
Une manière pour ces députés de mettre fin à ce qu’ils appellent «une revendication récurrente».
Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’éducation nationale, pour sa part, même s’il n’a pas rétorqué de manière catégorique à la demande des élus du peuple, a souligné que «l’opinion nationale doit être édifiée sur la réalité du problème». Avant de marteler que «la formation dispensée à travers la formation payante ne confère pas un droit de recrutement automatique dans la fonction publique».
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