ABDOU MBOW SUR LE TANDEM SONKO-DIOMAYE : "La nature de leur relation ne nous intéresse pas, parce qu'ils sont tous pareils"
Lors de la conférence de presse de l'Alliance pour la République (APR) tenue ce lundi, le député Abdou Mbow s'est défoulé sur le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour lui, si Sonko cherche à envoyer Pape Malick Ndour en prison, dans le dossier Prodac, c'est parce qu'il est devenu inéligible à cause de cette affaire.
Abdou Mbow demande à Sonko de comprendre que rien ne peut lui permettre d'être candidat en 2029, puisqu'il a été condamné pour diffamation dans l'affaire Prodac : "Le vrai problème de Sonko, c'est son inéligibilité. C'est ce qui l'agite souvent. Mais qu'il sache qu'il ne sera pas candidat en 2029."
Le député "apériste" a ensuite précisé que leur problème avec Sonko n'est pas sa relation avec Diomaye. Pour lui, que les deux dirigeants soient ensemble ou séparés ne les intéresse pas. "Que Sonko et Diomaye s'entendent ou pas, cela ne nous intéresse pas, parce qu'ils sont tous pareils. Ce qui nous intéresse, c'est la République. C'est Diomaye qui est élu président de la République et en tant que républicains, nous défendons la République. Quand nous disons que Diomaye doit prendre ses responsabilités, c'est par rapport à la République. La nature de leur relation ne nous intéresse aucunement", a précisé Abdou Mbow.
Commentaires (9)
Certains dans le parti au pouvoir veulent faire passer l'un pour le gentil et l'autre pour le méchant. 6 nak moy 9. Le bilan sera le leur à eux deux. Et c'est mal barré. Ay "Ndeyssane, Diomane nak daffa yarrou": sounou yoone nékou ci !
diomaye tu as vu non ? ce n'est pas parce que tu as une 2ème femme kuluna que ces gens vont t'accepter un jour, hier ils t'avaient mis en taule non pour des broutilles ? sougnlaa diékkou waaté baarki yalla dinguaa khaamni do kuluna, meuytoul absa et sa famille, tu finiras mal avec ces gens là
Seine yone warou si neik. L'avis des personnes comme vous ne nous intéresse pas.
votre discours commence à changer
Moi, je vois un aveu d'échec d'une certaine communication contre Diomaye-Sonko. Il y a eu un avant 8 Novembre quand Diomaye et Sonko les intéressaient très bien, trop bien même. Mais, les deux ne les intéressaient que pour la prochaine séparation à coup de points au Palais, séparation prédire et qu'il fallait aider par de petites poussées.
ce qui nous intéresse nous c'est que oeu importe la façon de ramener l'ancien chef mais qu'il revienne ici répondre
qu'il ait le courage de revenir
Abdou mbow mbow tous les jours aucune idée réfléchi sous un peu a la hauteur dit a macky sall de restituer l'argent du peuple c'est plus important vous de lapr c'est vous qui chercher a diviser pour régner les relations de diomaye et sonko mais les sénégalais sont vigilants la dessus
Ha Abdou, c’est seulement avec lui que j’ai vu Sonko amusé, étouffant même un fou rire à l’assemblée. C’était la seule fois où j’ai dit de Ousmane « boy bi il n’est pas sérieux »! Franchement Abdou l’amuse et il semble bien l’aimer. Abdou mom, Ousmane topouko dara!
Bilaye kou farak Sonko soneu nga, am nga probleme parce que c,est pas possible de le defendre, mouneessouko layal, manessou ko taagueu ( couvrir, proteger) ba dou tawte' ( mouille' par la pluie)
Kou faroutak Sonko nak mom, tout ce que tu dois faire c,est de croiser les bras et d,attendre la chute de Sonko. L,ennemi de Sonko ,c,est Sonko lui meme et des lors c,est Sonko qui va faire tomber Sonko. Bilaye Sonko baakhoul thi Sonko, Sonko daye gaagne ( blesser, faire tort) a' Sonko a' chaque instant, surtout la bouche de Sonko, c,est elle qui porte beaucoup prejudice a' Sonko a' chaque fois que Sonko l,ouvre bilahi
ANASER : une agence prise en otage par son DG
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
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