Affaire Salimata Dieng : une députée Pastef dénonce « une sanction disproportionnée »
Suite au limogeage de Salimata Dieng, ex-chargée de mission au Palais et secrétaire générale adjointe de la JPS, la députée du Pastef, Fatou Cissé Goudiaby, a pris publiquement sa défense sur Facebook, critiquant la Présidence sur la sévérité de la sanction.
Reprise par Source A, la parlementaire a rappelé à l’ordre l’institution présidentielle, estimant que le licenciement, qui ne devrait intervenir qu’en dernier recours et uniquement en cas de faute grave ou lourde, était disproportionné au regard des faits reprochés.
Une sanction jugée excessive
Fatou Cissé Goudiaby a suggéré que le manquement de loyauté, s’il était avéré, aurait pu faire l’objet de mesures disciplinaires plus pédagogiques : « Le motif pour manquement de loyauté, évoqué dans ce dossier (si tels sont les faits), pouvait être remplacé par un rappel à l'ordre, un avertissement ou encore une mise à pied de quelques jours. »
La députée a conclu son message en apportant un soutien appuyé à sa camarade de parti: « Courage, sœur patriote. »
Commentaires (10)
Si c'est patriote du Sénégal, solidarité à 100%. Si Patriote de Pastef on s'en fiche mais royalement.
Donc tu fous quoi uci. PAUVRE CON
En tout cas j'ai bien apprécié l'intervention de la Responsable de la jeunesse Patriote. Elle a juste joué son rôle au sein du parti. Je m'attendais que PASTEF accepte l'interpellation en public pour montrer qu'ils sont différents des anciens partis. Mais 6moy9
Bravo.soyons toujours du côté de la vérité.car l injustice precipite la chute
Quel pays !
Si la sévérité de la sanction est un signal retentissant pour tous ceux qui manqueront dorénavant de respect ou de loyauté au Président, alors la sanction peut être salutaire.
Elle parle un peu trop votre " protégée " .Bizarre, qu'est ce qu'elle cherche ? Toujours faire du Pastef l'ennemi du Pastef, comme le disent bcp d'analystes neutres ? Le Palais, ni la Primature ne sauraient être des filiales de permanences du Pastef. Montrez que vous avez un " grand Parti " qui tient ses instances de camaraderies ouvertes démocratiquement à tous, paroles libres... sachant que même dans les partis politiques que la parole n'est pas souvent libre, c'est presque du " Politburo soviétique" souvent. Jeunesse ne veut pas dire être " anar " pour ne pas dire anarchiste. Député anarchiste aussi qui ne respecte la séparation des pouvoirs.
Pourtant c’est sonko qui est le premier à manifester l’indiscipline en attaquant publiquement Diomaye et rien n’est fait et avec ça on nous parle de jjj Ce pays est maudit
Je suis sûr que si c’était à la primature ces dévergondée n’allait pas pipé mot
Cette députée, soi-disant défenseure de cette dame, se cache en réalité derrière son mandat pour agir ainsi. Si elle était réellement solidaire de Salimata, qu’elle ait le courage de démissionner elle i. Ce que vous devez tous comprendre, c’est que personne ne vous connaît, et encore moins ne vous suit. Dans ce parti, nous ne suivons qu’un seul leader : Ousmane Sonko. Votre plus grande erreur, c’est de croire que le simple fait d’avoir été présents durant les années difficiles vous confère une quelconque légitimité. La seule légitimité, c’est celle de Sonko, un point c’est tout
Madame Goudiaby vous ne savez pas qu est ce vous avez déclenché. Pour avoir émis une critique votre immunité parlementaire sera levée par la majorité la haute cour de justice et le pjf lances à vos trousses. Je crains que ne soyez obligé de quitter le pays bientôt.
Bonne chance et mes prières vous accompagne.
Le gouvernement Pastef semble avoir du mal à accepter la critique et la contradiction. Il évite soigneusement d’aborder la question du gaz et du pétrole, car tout le processus — de l’exploration à la production et à la commercialisation — a été conduit sous Macky Sall. Reconnaître cet héritage reviendrait à admettre que les bases de ces projets stratégiques ont été posées avant leur arrivée au pouvoir.
Le gouvernement Pastef semble avoir du mal à accepter la critique et la contradiction. Il évite soigneusement d’aborder la question du gaz et du pétrole, car tout le processus — de l’exploration à la production et à la commercialisation — a été conduit sous Macky Sall. Reconnaître cet héritage reviendrait à admettre que les bases de ces projets stratégiques ont été posées avant leur arrivée au pouvoir.
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