amadouba
Le vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Ba, s’est exprimé face à la presse pour dénoncer la loi d’amnistie récemment adoptée, qu’il juge favorable aux autorités sortantes. Selon lui, le Sénégal ne saurait cautionner « le droit de tuer, de torturer, encore moins la barbarie et les crimes de sang », ce que cette loi, à ses yeux, rend possible.
Amadou Ba affirme que cette mesure ne vise pas à protéger les militants du Pastef, mais plutôt les commanditaires de violences et d’exactions. « Ils vont payer pour tous ces crimes, et c’est l’interprétation de la loi que nous avons proposée qui va le permettre. C’est pourquoi nous n’avons pas opté pour l’abrogation », a-t-il déclaré.
Une loi en contradiction avec les engagements internationaux du Sénégal
Selon lui, l’article premier de la loi, qui amnistie toutes les infractions criminelles liées aux manifestations ou ayant des motivations politiques entre mars 2021 et février 2024, contrevient aux engagements internationaux du Sénégal. « Notre pays a signé des conventions internationales contre la torture, et ces faits ne peuvent donc pas être amnistiés, car cela irait à l’encontre de notre propre Constitution », a-t-il souligné.
Amadou Ba insiste sur la nécessité pour les familles des victimes de connaître la vérité et estime qu’un recours collectif pourrait ternir l’image du Sénégal sur la scène internationale. « C’est pourquoi nous avons proposé l’interprétation de la loi afin que la justice puisse faire son travail », a-t-il ajouté.
Enfin, il rejette l’idée selon laquelle cette loi protège les militants du Pastef, estimant qu’ils ont été arrêtés et condamnés sur la base de dossiers vides. « Cette loi a été conçue pour protéger les autorités en place, pas les militants. Nous sommes à l’aise avec l’idée d’une abrogation, mais il faut que les choses soient claires : l’interprétation est la seule solution », a conclu le vice-président de l’Assemblée nationale.
Commentaires (8)
Une femme, jeune (41 ans) et africaine. Voilà qui résume la triple révolution du CIO à l'issue du vote qui a élu la Zimbabwéenne Kirsty Coventry présidente, jeudi lors de la 144e session de l'instance internationale en Grèce.
Ce qui veut que les travaux en commission vont purement et simplement demander au gouvernement de revoir sa copie. Une aubaine pour ranger ce dossier dans les tiroirs.
Le Vrai.
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.