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Gestion de l'État : Un ex-ministre d’État appelle à « redéfinir les rôles » entre le président et le Premier ministre

Auteur: Aminata SARR

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Gestion de l'État : Un ex-ministre d’État appelle à « redéfinir les rôles » entre le président et le Premier ministre

L’ancien ministre d'Etat, Abdou Fall, estime que le Sénégal doit tourner la page du modèle institutionnel hérité des indépendances. « Nous vivons toujours sous un modèle hérité des années 1960, un présidentialisme de type monarchique », a-t-il fait observer. Dans un contexte où « les mentalités, la démographie et la culture citoyenne ont fortement évolué », il juge nécessaire de repenser l’équilibre des pouvoirs.

« Je me demande comment quelqu’un peut-il avoir besoin de tous ces pouvoirs entre ses mains. La politique n’est pas une affaire d’hommes forts, mais d’institutions fortes qui s’autorégulent », a notamment soutenu Abdou Fall, qui appelle à « redéfinir les rôles » entre le président et le Premier ministre.

Pour lui, le chef de l’État devrait « arbitrer, garantir, protéger la continuité de l’État », tandis que le Premier ministre serait « responsable de la conduite de la politique de la nation ». Et d’insister : « Il faut l’acter dans la Constitution. »

Une telle réforme, souligne-t-il, ne saurait se limiter à une décision parlementaire. « Même une majorité parlementaire écrasante ne peut changer seule la nature du régime», insiste-t-il.

Abdou Fall invite aussi à « sortir d’une démocratie de confrontation » héritée, selon lui, « d’une démocratie de guerre civile » importée, pour instaurer « une démocratie de compromis » mieux adaptée à un pays « encore en construction et qui ne peut se payer le luxe d'affrontements permanents ».

Il a enfin appelé à faire de la « troisième République » une véritable étape de consolidation démocratique. « Le Sénégal est mûr. Nous avons la stabilité, l’expérience et la solidité démocratiques pour repenser nos institutions avec sérénité », affirme-t-il, sur la RTS.

À ses yeux, ce chantier pourrait être « l’une des grandes contributions du président Bassirou Diomaye Faye à l’histoire institutionnelle nationale » : « Régler définitivement la question de la distribution du pouvoir, c’est préparer l’avenir. »

Auteur: Aminata SARR
Publié le: Dimanche 26 Octobre 2025

Commentaires (12)

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    Sarr Guelem il y a 5 heures

    Je pensais lire un ministre d 'Etat de Senghor ou de Diouf, on nous vomit un ministre d Etat de Wade.
    Bof!!!!!!
    Juste un ministre de Diouf ou Senghor , on l écoute attentivement à fortiori un ministre d Etat.
    En effet ,tu sens l expertise, le savoir faire la connaissance, la dextérité etc etc
    Ministre de Wade c est expert en bla bla bla. C est le cas ici.
    Expert en rien.du tout.

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    Oohoooo il y a 4 heures

    Les Sénégalais ont choisi le duo ! Laissons-nous en paix !

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    Barma Fall il y a 4 heures

    Wakhe deugue yallah, Abdou Fall wakhou fi dara louye dieurigne les deux jeunes chefs de gouvernement . Tout en les soutenant en voulant bien adhérer, peut-être, à leur parti, laisse les faire leur mue car même en politique, c'est en forgeant qu'on devient forgeron . Si tu as encore quelques copies du Livre Rouge de Mao, tu peux par exemple leur en proposer une lecture absolument critique cependant . .

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    RTS Racine Talla et Pape Allé il y a 3 heures

    Défilé des Ministres de l'ancien régime sur la RTS. Le journaliste Gning n'avait jamais invité le plus inoffensif opposant au temps de Racine Talla très copain en intelligence à Macky

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    CITOYEN il y a 4 heures

    Le problème de tous ces gens c'est qu'ils feignent d'oublier comment et pourquoi Diomaye est aujourd'hui Président. S'ils intègrent la réponse à cette question dans leur cerveau alors ils arrêteront de nous saouler.
    Pour rappel, celui qui est aujourd'hui Président a été battu quelques mois avant aux municipales à Nianganiao. Alors comment et surtout pourquoi il a été élu Président au 1er tour ?

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    Law il y a 4 heures

    Pendant qu'on parle des personnes le peuple sénégalais est sous la menace du grand remplacement.
    Nous sommes envahi par les peuls fouta.
    Des personnes sans culture de la famille entrent dans notre pays par milliers tous les jours et sont de vrais usines à enfants.
    Autorités de ce pays réveillez vous!!!
    Le Sénégal cours à sa perte.
    Notre politique par rapport à la Guinée doit être claire: Même si un guinéen est né ici il doit pas avoir la nationalité sénégalaise, vu la facilité avec laquelle Ils entrent dans notre pays. Sinon ce serait le suicide collectif.
    LA TRAHISON SUPRÊME.

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    Xl il y a 4 heures

    Abdou fall fait toujours de la politique ? Saway a dure dans la politique depuis feu babacar niang plp . Il n'a qu'a prendre sa retraite .

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    David W il y a 4 heures

    Non, Abdou Fall, ce débat est un faux-semblant
    L’intervention de l’ancien ministre d’État Abdou Fall sur la nécessité de « redéfinir les rôles » entre le président et le Premier ministre est non seulement hors sujet, mais relève d’un faux débat. Dans le contexte actuel, marqué par une configuration politique exceptionnelle entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, il est absurde de vouloir plaquer des schémas institutionnels classiques sur une situation inédite.
    Monsieur Fall, combien de partis avez-vous suivis dans votre carrière ? Votre parcours politique est marqué par l’errance et l’opportunisme. Vous n’êtes une référence pour personne. On se souvient surtout de votre arrogance, pas de votre vision. Et aujourd’hui, vous vous permettez de théoriser sur un modèle institutionnel que vous n’avez jamais su défendre quand vous étiez aux affaires.
    Parler de « présidentialisme monarchique hérité des années 1960 » est une formule facile, mais elle ne tient pas face à la réalité actuelle. Le tandem Diomaye–Sonko est un cas d’exception, né d’une volonté populaire forte et d’un contexte de rupture. Il n’y a donc pas à « redéfinir les rôles » : les rôles sont clairs, assumés, et portés par une dynamique politique légitime.
    Vous affirmez que « la politique n’est pas une affaire d’hommes forts, mais d’institutions fortes ». Très bien. Mais où étiez-vous lorsque ces institutions étaient piétinées ? Et maintenant, vous parlez de « démocratie de compromis » alors que le peuple réclame justice, clarté et efficacité. Ce n’est pas le moment de relancer des débats abstraits sur une « troisième République » quand les priorités sont ailleurs : sécurité, emploi, justice sociale.
    Votre appel à « acter dans la Constitution » une réforme institutionnelle est précipité, déconnecté des réalités, et surtout inutile. Ce chantier que vous présentez comme une « grande contribution » ressemble davantage à une tentative de brouiller les cartes et de relancer des querelles institutionnelles stériles.
    Monsieur Fall, le Sénégal est en reconstruction, oui, mais pas pour ressusciter des idées poussiéreuses. Respectons le moment, respectons les enjeux, et surtout, respectons l’intelligence du peuple sénégalais.

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    Kassé il y a 3 heures

    Grand tu t’y prends très MAL.
    On voit ton clin d’œil à Sonko.
    Tu as été maladroit à mon avis.
    Si je comprends bien tu voudrais augmenter le pouvoir du PM et réduire celui du PR à un simple observateur arbitraire ?
    Franchement je te croyais beaucoup plus intelligent grand Abdou

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    Mamadou il y a 3 heures

    « Pas de place pour les porcs dans notre club » : face à la pression des supporters, le Bayern renonce au retour de Jérôme Boateng
    Alors qu’il devait revenir à Munich pour faire partie du staff de Vincent Kompany, l’ancien défenseur central allemand s’est heurté à la fronde des supporters du Bayern, intense depuis plusieurs semaines. Le club a finalement renoncé à son projet ce samedi.En effet, Boateng a été condamné à une amende de 1,2 million d’euros de dommages et intérêts pour coups et blessures sur son ex-compagne par le tribunal de grande instance de Munich, le 2 novembre 2022. Une somme en baisse par rapport au 1,8 million réclamé par la justice en 2021 et transformé en un simple avertissement en 2024, faute de preuves.

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    Oustaz Jacuzzi il y a 3 heures

    FERMEZ VOS BOUCHES...............Non, une masseuse (ou masseur) n’est pas la même chose qu’un kinésithérapeute — même si les deux travaillent avec le corps et utilisent parfois des techniques de massage. Voici la différence :

    🧘‍♀️ Masseur / Masseuse bien-être

    Formation : souvent privée, non médicale (quelques mois à un an selon l’école).

    Objectif : détente, relaxation, bien-être général.

    Techniques : massage californien, suédois, aux pierres chaudes, etc.

    Pas de diagnostic médical ni de rééducation.

    Ne peut pas être remboursé par la sécurité sociale.

    🩺 Kinésithérapeute (ou physiothérapeute)

    Formation : diplôme d’État (5 ans d’études après le bac).

    Objectif : rééducation, récupération fonctionnelle après blessure, opération, ou pathologie.

    Travail sur ordonnance médicale.

    Actes remboursés par la sécurité sociale.

    👉 En résumé :

    Le kinésithérapeute soigne et rééduque,
    Le masseur bien-être détend et relaxe.

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    Senegal il y a 2 heures

    La crise entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye pourrait profondément rebattre les cartes du paysage politique sénégalais. Pastef, fragilisé par cette rupture, risque de redevenir un parti d’opposition marginal. En revanche, le parti Awaale d’Abdourahmane Diouf se positionne comme le nouveau pilier du régime, capable de rassembler une majorité parlementaire. La dissolution probable de l’Assemblée nationale permettrait à Diomaye de solliciter directement les suffrages des Sénégalais et de consolider l’influence d’Awaale, marquant ainsi un tournant majeur dans l’équilibre politique national.

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    Senegal il y a 2 heures

    La crise entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye pourrait profondément rebattre les cartes du paysage politique sénégalais. Pastef, fragilisé par cette rupture, risque de redevenir un parti d’opposition marginal. En revanche, le parti Awaale d’Abdourahmane Diouf se positionne comme le nouveau pilier du régime, capable de rassembler une majorité parlementaire. La dissolution probable de l’Assemblée nationale permettrait à Diomaye de solliciter directement les suffrages des Sénégalais et de consolider l’influence d’Awaale, marquant ainsi un tournant majeur dans l’équilibre politique national.

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    Gorko il y a 1 heure

    Il faut faire très attention! À voire les titres des articles récents, et de manière subtile ou pas, il y a des intentions manifestes pour influencer Diomaye à se démarquer de Sonko.
    J’ose espérer qu’il ne tombera pas dans le piège car il le régenterait. La majorité avancera toujours avec Sonko. Pas question de revenir en arrière!

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    Tara il y a 39 minutes

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