Le candidat à l’élection présidentielle, Ibrahima Fall, a dénoncé la série d’interdictions des manifestations en période électorale. Au-delà de la violation du code électoral, ces interdictions sont, aux yeux d’Ibrahima Fall, de réelles menaces sur la campagne électorale. Le candidat Ibrahima Fall est inquiet. La restriction imposée lors de la marche du M 23, le 7 février, l’interdiction du rassemblement du mouvement « Y’ en a marre » sont, aux yeux d’Ibrahima Fall, des signes potentiels de perturbation de la campagne électorale. « De graves menaces pèsent sur la tranquillité de la campagne électorale. Abdoulaye Wade, après son coup d’Etat constitutionnel, la limitation de la marche des candidats du M 23, vient de franchir une nouvelle étape en interdisant le rassemblement du mouvement « Y en a marre » et éventuellement celle de demain du M 23 », a laissé entendre Ibrahima Fall, hier, à 19 heures, à sa permanence sise dans le quartier de Sacré Coeur III.
Pour lui, le président sortant pose des actes ne tendant pas à préserver la stabilité malgré la volonté des leaders de l’opposition d’œuvrer pour la paix. « Wade, peut-être encouragé par la volonté des candidats du M 23 de préserver la paix, vient de franchir une nouvelle étape », a poursuivi Ibrahima Fall.
Ces restrictions, l’interdiction des manifestations, a rappelé Ibrahima Fall, sont contraires aux dispositions du code électoral. « Toutes les manifestations sont autorisées en période électorale. Il suffit juste d’informer l’autorité », a argumenté le candidat Ibrahima Fall, devant son staff de campagne et plusieurs habitants de Sacré-Cœur. Au-dessus de sa permanence, un gigantesque panneau décline les grandes lignes de sa politique. Le candidat s’engage à rassembler les patriotes, à restaurer les valeurs, à rebâtir un Etat de droit, à relancer le développement.
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