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Ibrahima Guèye : «C’est à partir de 2000 que des dysfonctionnements sont constatés dans l’administration»

Auteur: Ferloo

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Des dysfonctionnements sont notés dans l’administration sénégalaise. L’Inspection Générale d’Etat (IGE) en a parlé dans son dernier rapport remis au chef de l’Etat. Selon Ibrahima Guèye, président de l’Amicale des Administrateurs Civils sur les ondes de Sud Fm, ces dysfonctionnements sont constatés à partir de 2000. 

Beaucoup d’analystes politiques avaient déjà alerté que le régime politique issu de la première alternance au Sénégal était en train de déstructurer les fondamentaux de l’administration sénégalaise. Et c’est Ibrahima Guèye, président de l’Amical des administrateurs du Sénégal qui vient de donner la confirmation en mille sur les ondes des Sud Fm. 

«C’est à partir de 2000 qu’on avait constaté beaucoup de dysfonctionnements. Très vite, on avait compris que  le  nouveau régime n’était pas familiarisé du fonctionnement de l’administration sénégalaise», explique-t-il. 

Pour étayer ses allégations, Ibrahima Guèye renseigne que de Senghor à Abdou Diouf, les différents gouvernements n’ont signé que 10 contrats spéciaux contre 1500 à 1600 contrats spéciaux signés par le régime de Me Abdoulaye Wade ; des contrats spéciaux que l’administration sénégalaise n’avait même pas besoin. « En fait, regrette-t-il, ces contrats spéciaux sont signés pour faire un traitement de faveur à une personne qui a peut être une légitimité politique ou religieuse pour prendre des millions et de partir». 

 « Aussi, poursuit-il, les 3/4 des agences créées n’ont aucune plus value et sans aucune responsabilité politique. J’étais autour de 04 agences de l’emploi où le directeur est mieux payé que celui d’une direction nationale».  

 « Malheureusement, s’offusque-t-il, ces contrats spéciaux sont repris de plus bels». 

Ainsi, il plaide pour une réforme en profondeur de notre système administratif si l’on veut atteindre l’émergence qui ne saurait être décrétée par une volonté politique. «Et pour ce faire, suggère-t-il, il faut une nouvelle légitimité managériale et nu nouveau leadership car l’administration, il y a 20 ans ne peut pas prospérer aujourd’hui. Des nominations qui respectent les textes réglementaires, que le profil du poste soit respecté, qu’une nouvelle structure créée réponde aux préoccupations des populations,… »

Auteur: Ferloo
Publié le: Lundi 28 Juillet 2014

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