Les forces vives du Mouvement du 23 juin avaient prévu d’organiser une assemblée générale sur l’esplanade de la mairie de Guédiawaye. Mais leur surprise a été grande de constater à leur arrivée la présence d’ un imprésionnant dispositif policier sur place installé aux environs de 15 heures.
Le Commissaire Harona Sy a notifié aux organisateurs la non autorisation de la manifestation.
Et le plan B consistant à tenir l’assemblée générale au stade Amadou Barry de Guédiawaye n’a pas propséré non plus, puisque l’édifice sportif est fermé. Les policiers quadrillent presque toutes les rues de Guédiawaye.« C’est normal, le commissaire fait son boulot. Nous sommes en politique, nous avons affaire à ceux qui lui donnent de l’ordre, en l’occurrence le président de la République et le ministre de l’Intérieur. Nous allons prendre notre disposition », déclare Cheikh Sarr, maire de Guédiawaye. Il ajoute que cette réaction prouve que le régime est « en désarroi ».
Pourtant au même moment, les libéraux tenaient leur meeting non loin de là. Finalement, l’assemblée générale du M23 n’a pas eu lieu. A la place, les leaders dudit mouvement donnent rendez-vous à la presse au siège de la Rencontre africaine de Défense des Droits de l’Homme (Raddho) sur les allées Saïdou Nourou Tall. Ici, les leaders du M23 promettent de poursuivre la mobilisation pour empêcher la candidature de Me Abdoulaye Wade à la Présidentielle de 2012. D’importantes manifestations seront organisées à cet effet.
Auteur: Ferloo.com
Publié le: Dimanche 10 Juillet 2011
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