Bignona : Les populations de Bliss-Kassa appellent au désenclavement des iles et au règlement des problèmes sociaux
Les populations de Bliss Kassa, qui polarise les îles de Bacassouck, Haère, Hitou Diogué et Niomoune, dans la commune rurale de Kafountine, interpellent les autorités étatiques sur les problèmes et les difficultés spécifiques à toutes ces localités insulaires du département de Bignona. L’érosion côtière, la salinité des terres, l’enclavement et l’électrification sont, entre autres problèmes que vivent au quotidien ces populations et qui freinent leur épanouissement social, économique...
Le docteur Laurent Syna, directeur général du Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (LNR-BTP), parrain du tournoi de fraternité des jeunes de Bliss Kassa et porte-parole des autochtones, interpelle le président de la République et son gouvernement.
ʺNous avons profité de ce rassemblement pour lancer un appel qu'on a intitulé 'L'appel du Bliss'. Un appel qui nous permet de nous adresser aux plus hautes autorités, au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour attirer leur attention par rapport aux maux et aux difficultés dont les îles Bliss sont confrontéesʺ, a déclaré le Dr Syna.
Le directeur général de LNR-BTP évoque en premier le problème de l'érosion côtière et la montée de la langue saline. ʺLa mer est en train de dévorer toute la contrée. La salinité est en train de prendre et d'occuper beaucoup de nos terres cultivables. Nous avons perdu à peu près 75 % de nos terres que nous cultivionsʺ, a-t-il alerté.
L'accès à l'eau potable constitue également un phénomène réel, à côté de l'enclavement. ʺIl y a aussi le manque de l'électricité. Il y a le grand projet de l'électrification rurale. Nous voulons aussi en bénéficier pour pouvoir polariser les îles de la Basse-Casamance dans cet ambitieux projet d'électrification rurale. Nous sommes des îles. Nous sommes entourés par l'eau. Pour accéder ici, il faut passer par les pirogues. Des fois, avec les intempéries de la nature, il y a le danger qui est là. On n'a pas toujours les bonnes pirogues avec des moteurs à la puissance requiseʺ, a poursuivi le Dr Syna.
Par ailleurs, les habitants du Bliss ont saisi cette occasion pour remettre sur la table la lumière sur la mort de leurs deux fils, Didier Badji et Fulbert Sambou.
Commentaires (6)
La qualité de vie des populations de ces localités est très limitée. La justice territoriale doit être mis en jeu pour l'égalité de tout citoyen sénégalais.
Merci vraiment Docteur et votre respectueuse délégation
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