« Dette cachée » : le Sénégal, seul pays au monde à inclure la dette des entreprises publiques dans la dette publique (Par Bakary Sarr)
Le Sénégal, à partir de 2024, et ce pour une raison encore non élucidée, a décidé de changer sa méthode de calcul pour gonfler artificiellement sa dette et se donner pieds et poings liés au FMI. En effet, dans les Finances publiques du pays, de Senghor à Sall, la dette de l’État a toujours été calculée selon la norme suivante : une dette principale, qui relève des emprunts de l’État par le Ministères de l’Économie et des Finances et une dette contingente qui est dévolue au secteur parapublic. Cette pratique connue du FMI, de la Banque Mondiale et de tous les PTF a toujours permis de maintenir la dette à hauteur raisonnable, même si le pays avait dépassé pour financer son développement les critères de convergence de l’UEMOA.
Le FMI a toujours défini la dette publique (ou dette gouvernementale) selon des normes internationales régies par le Government Finance Statistics Manual (GFSM). Celles-ci distinguent le « secteur gouvernemental général » (general government) du « secteur public » plus large. Dans le secteur gouvernemental général, la dette des entreprises publiques n’est pas intégrée. Leur dette est alors considérée comme privée ou corporative, même si l’État est actionnaire. Pour rappel, ces entreprises publiques fonctionnent selon l’OHADA, avec un conseil d’administration et une gestion autonome. Cette pratique légale et encore une fois connue de tous permet d’éviter de gonfler la dette publique officielle, souvent mesurée pour des critères comme Maastricht dans l’UE ou les rapports du FMI.
Donc la dette publique standard exclut les dettes du secteur parapublic. Cette pratique est courante dans la plupart des économies développées et émergentes, mais varie selon les classifications nationales et internationales (FMI, Eurostat, etc.).

Par exemple, ce qu’on semble reprocher à l’Administration sénégalaise est la norme dans de nombreuses économies qui n’intègrent pas la dette de leurs entreprises publiques dans la dette publique officielle. C’est le cas dans les pays de l’UE qui suivent le European System of Accounts (ESA 2010) et les critères de Maastricht, qui excluent la dette des entreprises publiques classées comme « unités de marché ». En France, la dette des entreprises comme EDF ou SNCF n’est pas incluse ; en Allemagne, la dette de Deutsche Bahn ou KfW est exclue.
Aux Etats-Unis, pays où siège le FMI, la dette publique est celle du Trésor fédéral. Les entreprises publiques comme Amtrak, USPS ou les GSE (Fannie Mae, Freddie Mac) ont leur dette séparée, non consolidée dans la dette publique officielle, bien que parfois garanties implicitement.

Au Japon, pays dont la dette est à 200% par rapport au PIB selon le Global Debt Database du FMI, la dette des sociétés nationales et entreprises publiques est exclue de la dette générale du gouvernement.
En Chine, la dette publique officielle exclut la dette massive des entreprises publiques locales (estimée à 300-400 % du PIB au total). Qui accuse la Chine de cacher sa dette ?
Au Sénégal, et dans certains pays africains, conformément à la loi n° 90-07 et à la jurisprudence (ex. : affaires SONES et SENELEC), les dettes des sociétés parapubliques autonomes ne sont pas intégrées à la dette publique, sauf aval ou garantie explicite de l’État. Pourquoi ce qui est la norme dans le monde, et qui était la règle au Sénégal jusqu’en septembre 2024 et les graves accusations du Premier ministre Ousmane Sonko, a subitement changé ? Comment justifier ce revirement et ce changement méthodologique sans pointer du doigt une interprétation politicienne en vue de discréditer toute une Administration ?
En résumé, l’exclusion de la dette du secteur parapublic est la norme dans tous les pays suivant les standards du FMI ou de l’UE, pour éviter une surévaluation de la dette publique.

Bakary Sarr
Économiste
Commentaires (119)
Affichage des 50 commentaires les plus récents.
Dette cachée ou dette mal enregistrée ou he ne sais quoi, reste une dette. Macky Sall et son régime ont mis le pays dans un endettement indescriptible et de façon volontaire. Si toutes ces dettes contractées avaient servi à développer et améliorer les conditions de vie des sénégalais, on aurait bbien applaudit, mais les surfacturations, les détournements et les vols des deniers publics ont plongé ce pays dans une tourmente insupportable. Il faut être sérieux et arrêter de faire semblant. Tout le monde sait que le régime présent n’a aucun rapport avec toute cette histoire de dette. Travaillons tous ensemble à sortir le Sénégal dans ces abîmes. Vous les journalistes êtes parfaitement au courant de tout ce qui se passe. Seulement la mauvaise foi et pour des intérêts totalement personnels, vous êtes prêts à tronquer la vérité et ce qui est pire,c'est que vous donnez un mauvais exemple à la future génération d’hommes et de femmes de pressse. Reew kenn duko defaré ci tappalé ak ci man na baxlé rek le reste je m’en fout. Tant que nous ne pensons pas pour l'intérêt commun, nous n’irons nulle part.
Je trouve que le titre et le contenu de votre texte serait plus complet si vous ajoutiez : " et le seul pays qui peut imposer au FMI la manière de calculer la dette." Je trouve que c'est du sophisme ou de l'équilibrisme intellectuel que vouloir expliquer la dette à chaque fois qu'on vous met dos au sol.
En une phrase, ce gouvernement est contre le Sénégal et travaille pour mettre notre économie à terre et freiner notre développement vis à vis des autres pays africains.
Ce qui s'énonce clairement se conçoit clairement. Concis et clair. Merci
Macky sall est un leadeur de classe mondiale. We all must admit that
Nite bouye wakhé dafaye maîtriser li mouye waye. Arrêtez de chercher à manipuler les sénégalais. Ce n’est pas avec l’arrivée de Pastef que les règles comptables vont changer simplement avec le BON VOULOIR de Ousmane Sonko. Les règles et principes comptables sont IMMUABLES.
ARRÊTEZ DE MENTIR. MAKKY SALL N’A JAMAIS DIT QUE 4000 MILLIARDS AVAIT ÉTÉ ENGLOUTI DANS DES INFRASTRUCTURES. Dites nous où est-ce qu’il l’a dit ! Aussi Melly Sall ne peux demandez à des sociétés d’aller s’endetter parce que l’Etat n’a pas reçu l’autorisation de l’assemblée nationale pour s’endetter lui même. N’importe quoi. L’e gouvernement ne gère pas ces entreprises mais c’est un conseil d’administration et une direction générale qui le fait. Ces entreprises disposent d’une AUTONOMIE FINANCIÈRE ET DE GESTION. Les emprunts contractés par ces sociétés et entreprises et qui sont appelées dettes contingentes ne peuvent et ne doivent pas être comprises dans les dettes de l’Etat central sauf si ces entreprises sont à défaut de paiement. C’est à ce stade que la garantie de l’´Etat va devoir jouer. Comment techniquement concevoir que ces dettes puissent être comptabilisées dans le PASSIF du bilan de ces entreprises et en même temps dans la comptabilité de l’Etat ? La dette serait DOUBLEMENT COMPTABILISÉE. Ce n’est pas concevable techniquement. Ousmane Sonko ce nullard a créé ce problème pour uniquement vouloir discréditer l’ancien régime et justifier l’incurie et l’incompétence de son gouvernement à trouver des solutions aux problèmes des sénégalais. Quand j’entends parler de loi de 1990, j’ai envie de rigoler. C’est une ineptie ! La question est simplement une question de LOGIQUE COMPTABLE ET FINANCIÈRE. ON NE PEUX COMPTABILISER UNE DETTE DEUX FOIS DANS LA COMPTABILITÉ DE L’ÉTAT ET DZNS CELLE DE L’ENTREPRISE BÉNÉFICIAIRE DE CETTE EMPRUNT
Il faut arrêter vos manipulations et mensonges Albert. MACKY a emprunté 18.000 milliards en 12 ans alors que le gouvernement de Ousmane SONKO a emprunté 12.000 milliard en 1 an. En 2ans 24.000 milliards. En 5 ans ils atteindront 60.000 milliards de dettes et zéro réalisation. Au lieu de créer de la richesse, ils ont créé la pauvreté et le chômage. Le Pastef fen rek
Non il n’est plus royaliste que le roi. Il est juste véridique. Si vous en avez les capacités techniques et intellectuelles, Il faut vous attaquer au fond du texte et arrêter les qualificatifs.
Quand l’Etat se porte garant pour une entreprise parapublique , si cette societe n’est pas en mesure de regler la dette , cette derniere entre dans le compte de la dette publique de l’Etat ( qui s’est porté garant) .
L'objectif final de tous ça est de faire effondré tout les piliers que maintiennent le Sénégal en tant que état et pour ensuite instaurer un régime totalitaires mais c'est peine perdue, le Sénégal s'aura règler ce problème le moment venu comme il a l'habitude de le faire.
Fake promu par Seneweb. Bravo
La loi de 90-07 à été abrogée.
Vous ne savez pas ce que vous dites. Moi j'ai travaillé sur ces lois pendants des années.
Soyez honnêtes. Macky et sa bande ont foutu le pays en l'air avant de partir. C'est à la nouvelle équipe de réparer. C'est difficile mais ils sont élus aussi pour réparer. On n'a pas le choix.
Usurpation de pseudo
Milk tu parles des emprunts bancaires cachés ? Donc tu supposes que les emprunts transites par des banques? Donc forcément il y'a une traçabilité ?
Si j'ai bien compris il faut emprisonner senghor, wade et diouf pour dette cachée ?
Tu ne sais pas lire un graphique ou quoi AMFA 1614 ? le graphique pour la France montre l'évolution de la dette de 2000 à 2014. comment voudrais tu qu'il atteigne 4000 milliards d'euros qui est le montant de la dette en 2024 ou 2025 ?
Pastef c'est comme l'esclave qu'on a libéré mais qui ne veux pas etre libéré
Ce gouvernement de pastef travaille contre le sénégal. Ce qu'ils ont fait c'est une crime contre le pays. Aux etats unis les entreprises publics sont autonomes, pareil qu'en france et partout dans le monde comment et pourquoi ces gens là ont eu la folie d'adopter cette posture suicidaire. est ce que le gouvernement est infiltré par des rebelles du mfc
Dans tout ça le FMI va réussir à nous imposer de lever les subventions. Bonjour les ajustements. Allons nous vivre les périodes difficiles de 72 avec le choc pétrolier? Ces institutions de Breton Woods sont plus des vampires malheureusement la myopie les appartenances politiques bandent nos yeux. Seuls des chevronnés peuvent négocier avec ces Vampires. Chacun de nous goûtera les amertumes et les dégâts causés par nos politiciens.
Nous sommes Sénégalais nous méritons nos dirigeants sénégalais. Nous intellectuels nous avons échoué. Paix et bonheur à tous. Excellente journée sous la protection divine.
Le non paiement n'est pas automatique. Quandey aura non paiement la garantie sera activée et cela fera partie de la dette de l'état. Tant que la société paie ce n'est pas une dette. Tellement nuls ces gens de Pastef. Thimmm
Il a raison sur toute la ligne. Yena khamoul gatt ba paré malhonnête
J’ai l’impression que ce soit disant économiste n’a pas lu le rapport de la cour des comptes ni connaître les règles élémentaires en finances publiques. En droit des finances publiques, les entreprises parapubliques sont des organismes gestionnaires de finances publiques, donc appartenant à l’État. Et par conséquent, toutes les dettes contractées par celles-ci engagent la responsabilité de l’État qui se porte garant. C’est pourquoi, on parle des finances de l’État qui prennent en compte les dettes contractées par les entreprises publiques, les établissements publics, même les collectivités territoriales ne peuvent faire des emprunts budgétaires sans l’autorisation préalable de l’État. Un intellectuel ne doit pas être de mauvaise foi ou peut être que ce M. Bacary Sarr ne maitrise pas son sujet.
Il a raison sur toute la ligne. Yena khamoul gatt ba paré malhonnête
Comment défendre un président qui a créé une compagnie d'aviation que sa dette se rapproche de celle de la compagnie nationale d'électricité...
Ne te fatigue pas. Y a pas plus malhonnête et plus méchant qu'un militant de Pastef. Ils ont réponse à tout, mentent sans problème pour défendre quelque chose ou pour salir quelqu'un.
Economiste mon cul senegal deukou nafekh ak fenkat .liii motakh ce pays ne connaitra jamais le développement .societé parapublique sou contracte une dette qui est garanti par l'etat et en cas de non remboursement c'est l'etat qui paye tu veux nous faire croire que lolou on ne doit pas le comptabiliser sur la dette publique
Le non paiement n'est pas automatique. Quandey aura non paiement la garantie sera activée et cela fera partie de la dette de l'état. Tant que la société paie ce n'est pas une dette. Tellement nuls ces gens de Pastef. Thimmm
Macky à demandé aux entreprises d aller s endetter puisqu'il n avait pas l autorisation de l assemblée nationale en leur donnant des bons garantis. Ensuite il a collecté toutes ces dettes et les a volées. Aussi simple. Il a volé ces deniers lui et ses amis de la mafia pour enfin prendre la tangente.
Macky à demandé aux entreprises d aller s endetter puisqu'il n avait pas l autorisation de l assemblée nationale en leur donnant des bons garantis. Ensuite il a collecté toutes ces dettes et les a volées. Aussi simple. Il a volé ces deniers lui et ses amis de la mafia pour enfin prendre la tangente.
Il n'y a pas mieux placé que le FMI pour dire que le régime actuel fait erreur. Et ils se sont prononcés. Le débat est clos!
Je l'ai déjà fait laisse ces gens se faire manipuler par bakary le soit disant economiste senegal ya trop d'intelo malhonnête la dette qu'il nous montre dans son graphique n'équivaut même pas a 1000 milliards et on parle de plus de 4000$ dont des CNO et des dettes qui ne figurent pas dans les rapports de la direction de la dette publique. Pour moi ce débat est clos depuis longtemps depuis que la cour des comptes a confirmé les gens qui veulent plus croire a macky libre a eux de faire semblant bonne journée.
Bakary va revoir tes cours d'économie toutes ces dettes que vous venez de citer sont garanties par l'Etat et parfois même utilisées par l'Etat central c est le cas de la SOGEPA
..."les dettes des sociétés parapubliques autonomes ne sont pas intégrées à la dette publique, sauf aval ou garantie explicite de l’État."
C'est justement là où se situe le problème !
Ces dettes des entreprises publiques ont été souscrites avec l'aval ou la garantie de lEtat sous Macky Sall. Il ne faut pas s'étonner donc de leur prise en compte dans l'encours de la dette publique. Le FMI ou Mazars connaissent mieux que vous ces normes internationales que vous évoquais.
Cessez d’embrouiller le public avec des analyses biaisées et soyez honnête!
Cher Bakary Sarr,
Votre analyse repose sur une distinction incomplète entre dette publique standard (excluant souvent les SOE autonomes, comme dans les critères de Maastricht de l'UE où la dette d'EDF en France ou de Deutsche Bahn en Allemagne n'est pas incluse) et dette publique élargie, que le FMI intègre via le GFSM 2014 pour évaluer les risques réels, y compris les dettes des entreprises publiques garanties implicitement. Le Sénégal n'est pas « seul » : la Chine, par exemple, voit sa dette publique « augmentée » grimper à 147 % du PIB en 2027 selon le FMI, en intégrant les dettes massives des SOE (74 % du PIB supplémentaires) et des véhicules de financement locaux, souvent masquées comme « corporate ». De même, de nombreux pays LIDCs, comme le Ghana ou le Nigeria, incluent les SOE dans les analyses de soutenabilité de la dette du FMI pour éviter les sous-estimations. Au Sénégal, l'inclusion depuis 2017 (confirmée par les DSA du FMI) et l'audit de septembre 2024 ont révélé une dette réelle à 118,8 % du PIB fin 2024 (Forvis Mazars, cité par le FMI), contre 74 % sous-estimés, exposant 7 milliards USD de passifs cachés – une transparence alignée sur les normes internationales, non un « gonflement artificiel ». Cette exclusion passée masquait les vulnérabilités, comme l'avertit le FMI pour les SOE à risque systémique, et le revirement sous Sonko protège la stabilité, loin d'une « interprétation politicienne ».
Finally pourquoi durant la fameuse conference de presse du Prmier ministre monsieur Sonko et du ministre de l'economie monsieur Sarr ce duo n'a pas indique qu'il les dettes des entreprises publiques n'etaient pas incluses dans la dette de l'Etat. Ils ont prefere le concept de "dette cachee". C'est une question de methodologie au niveau de la comptabilite publique. Ces entreprises publiques ont quand meme des actifs qui ont de la valeur. Dans ce cas precis la dette de ces entreprises est completement differente. Franchement c'est pour cette raison que ce gouvernement a decide de demander un nouveau contract avec le FMI. Si c'est la veritable version de cette fameuse "dette cachee". J'ai du mal a le croire. Woooooow.
Le Sénégal est en train de devenir une exception mondiale, mais pour de mauvaises raisons.
Aucun pays n’a osé mélanger dette publique et dette d’entreprises.
Ce mélange dangereux va alourdir inutilement nos ratios financiers.
Les institutions internationales ne prendront plus nos chiffres au sérieux.
C’est une honte pour une nation aussi respectée
Le discours autour de la “dette cachée” est une diversion.
Au lieu de parler emploi, coût de la vie ou production nationale, on parle de chiffres gonflés.
C’est une stratégie pour détourner les débats économiques réels.
Mais le peuple finit toujours par voir la vérité.
La manipulation ne peut pas remplacer la compétence
La dette publique doit refléter les emprunts de l’État, pas ceux des sociétés commerciales.
En brouillant les frontières, le gouvernement viole toutes les normes comptables.
C’est un précédent dangereux pour la transparence budgétaire.
Ce choix n’a aucune logique économique, seulement politique.
On ne réforme pas un État avec des slogans
Ce gouvernement fait passer des entreprises autonomes pour des dettes publiques.
C’est une faute technique que même un étudiant en économie éviterait.
En voulant paraître rigoureux, ils montrent leur incompétence.
Les standards internationaux sont clairs, mais eux veulent se distinguer.
Le résultat sera un pays affaibli et un peuple trompé
Le FMI n’a jamais demandé au Sénégal de changer sa méthode de calcul.
C’est une initiative locale, sans fondement technique.
Pourquoi vouloir impressionner par la peur et la confusion ?
On ne gouverne pas un pays avec des coups médiatiques.
La crédibilité d’une économie repose sur la constance, pas sur l’improvisation.
Le gouvernement veut donner l’impression qu’il découvre une “dette cachée”.
Mais en vérité, il crée lui-même un problème qui n’existait pas.
C’est un stratagème pour détourner l’attention des vrais défis économiques.
Le Sénégal mérite des dirigeants compétents, pas des apprentis comptables.
Cette politique du mensonge ne mènera nulle part.
Le Sénégal était salué pour la rigueur de sa gestion budgétaire.
Aujourd’hui, tout cela est remis en cause par un simple choix politique.
Les partenaires étrangers vont douter de la fiabilité de nos chiffres.
Cette décision aura des conséquences graves sur notre notation financière.
On détruit des années de crédibilité en quelques mois.
Inclure la dette de la SENELEC ou de la SONES dans celle du pays, c’est absurde.
Ces structures ont leur autonomie reconnue par la loi.
Pourquoi déformer la réalité pour faire peur au peuple ?
C’est une manipulation politique habillée en transparence.
Le peuple mérite des dirigeants honnêtes, pas des illusionnistes comptables.
Le gouvernement n’a pas compris que la confiance se construit sur la vérité.
En manipulant les chiffres, ils détruisent la confiance des investisseurs.
Le Sénégal devient un cas isolé dans le monde économique.
Ce n’est pas de la réforme, c’est de la régression.
Le sérieux d’un État se mesure à sa rigueur, pas à sa propagande
Les normes du FMI sont claires : la dette publique, ce n’est pas celle des entreprises autonomes.
Mais au Sénégal, on veut réinventer la roue pour des raisons politiques.
Ce n’est ni cohérent ni justifiable économiquement.
Le pays perd en crédibilité, et ce n’est que le début.
Nos autorités jouent avec le feu et risquent de tout brûler
L’argument de “transparence” ne tient pas debout.
Quand on change la méthode de calcul d’un indicateur international, on triche.
Même la Chine et le Japon, avec leurs dettes colossales, ne comptent pas celles de leurs entreprises publiques.
Pourquoi le Sénégal devrait-il inventer une méthode isolée ?
Cette décision prouve un manque total de sérieux et de compétence
On dirait que ce gouvernement a besoin d’une crise pour exister.
Créer une “dette cachée” de toutes pièces, c’est irresponsable.
Les institutions financières savent faire la différence entre une dette réelle et une dette politique.
Cette approche ne fera que décourager les partenaires techniques.
Le Sénégal n’est pas une salle d’expérimentation économique
Au lieu de renforcer les entreprises publiques, on les engloutit dans la dette nationale.
C’est un moyen déguisé de dire que tout va mal pour justifier un recours au FMI.
Mais la vérité, c’est que cette manipulation détruit notre crédibilité.
Le Sénégal mérite mieux qu’une comptabilité politique.
La rigueur ne s’improvise pas
Ce gouvernement est en train de commettre une grave erreur économique.
Il mélange volontairement le secteur public et le secteur parapublic.
Cela viole les normes internationales du GFSM et de l’UE.
Les conséquences peuvent être terribles pour la notation du Sénégal.
Un pays ne joue pas avec ses statistiques financières.
Le gouvernement prétend être transparent, mais il cache mal ses intentions.
Changer les règles comptables pour discréditer le régime précédent, c’est malhonnête.
Aucun expert du FMI n’appuie cette méthode.
On manipule les chiffres, on crée le chaos économique et on parle de réforme.
C’est de la politique de communication, pas de la gouvernance sérieuse.
Ce choix dangereux va ruiner la crédibilité du Sénégal auprès des bailleurs.
Quand on gonfle sa dette, on fait peur aux marchés et on paie plus cher nos emprunts.
C’est une faute de gestion qui aura des conséquences réelles.
Les investisseurs vont douter de la stabilité de nos finances.
Tout ça pour un simple effet d’annonce politique
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