Bourses universitaires : Daouda Ngom recadre le débat et appelle les étudiants « au dialogue »
Face à la tension persistante dans les universités publiques, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri), Daouda Ngom, a réagi fermement ce lundi 1 décembre 2025 à propos des retards de paiement de bourses évoqués par les étudiants. Il rejette toute responsabilité imputée à son département et pointe les conséquences des longs mois de fermeture des campus. « La fermeture des universités pendant huit mois en 2023 a augmenté les difficultés qu’on a aujourd’hui sur les bourses », a affirmé le ministre face aux députés, rappelant que la reprise tardive des activités pédagogiques a créé un chevauchement inédit des dépenses sociales universitaires.
''l’État prendra ses responsabilités''
Dans sa communication lors de l’examen du projet de budget 2026, Daouda Ngom a exhorté les étudiants à adopter une approche plus constructive dans la gestion de leurs revendications. « Il faut que les étudiants acceptent de payer leurs tickets de resto. Depuis une semaine, ils font ce qui est communément appelé ‘’Ngenté Toubab’’, ce qui n’est pas normal, et l’État prendra ses responsabilités. Il faut qu’ils acceptent le dialogue », a-t-il prévenu, appelant à davantage de retenue et de concertation ». En ce sens, M. Ngom a annoncé qu’il recevra ce mardi les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) dans le cadre d’échanges visant à apaiser la situation.
Vers une révision du décret 2014-963
Le Mesri a enfin évoqué la nécessité de réexaminer le cadre réglementaire qui encadre les allocations d’études. « Il faut une révision du décret 2014-963 », a-t-il indiqué, en référence au texte qui fixe depuis 2014 les critères d’attribution des bourses, ainsi que les modalités relatives aux demi-bourses, particulièrement liées aux performances au baccalauréat.
Selon lui, ce travail de révision permettra d’adapter le système aux réalités actuelles de l’enseignement supérieur, à la massification et aux contraintes budgétaires.
Commentaires (11)
Il faut tout simplement suspendre les bourses le senegal est le seul pays au monde ou on paye les bourses comme des fonctionnaires c'est inadmissibles
Essayez rek.
Regardez moi ce ministre qui rejette la responsabilité en 2023. Qui a rendu ce pays ingouvernable de 2021 à 2024? Macky Sall a été très intelligent de vous filer le pays après que vous l’ayez detruit.
Que n'auraient pas dit les anciens opposants aujourd'hui au pouvoir si une telle situation était arrivée du temps de l'ancien régime ?
Il faut avoir le courage de réparer les dégâts que les homopasrefiensis avaient causés.
Sonko et Diomaye ont bénéficié des bourses durant tout leur cursus universitaire pour devenir inspecteur des impôts puis premier ministre et président de la république.
Ils doivent nous respecter. On ne négocie pas sur les bourses. C'est une obligation.
Chers etudiants, SVP dialoguez avec ce Monsieur car il ne vous laissera jamais tombé! C’est un pur produit du campus du pavillon I et du pavillon A. Etant issu d’une famille de classe moyenne de la banlieue, Il connait vos problèmes et les partagent. Il ne va pas vous faire vivre ce qu’il a vécu avec le PS d’Antan. Il faut tenir en compte que les caisses sont vides ou à moitié vides et cela rend le travail et les engagements difficiles. Bonne chance! Indépendant politique.
L'ARABE ou bien L'ANGLAIS à distance et en un temps record. Suivi personnel, méthode douce selon votre rythme.: Tel: 70 747 69 13 (whatsapp) Senprof
L'ancien Président Wade avait décidé, lui pourtant un économiste, d'octroyer la bourse à...tous les étudiants du Sénégal, oubliant que les effectifs vont croître chaque année. Même dans les Pays dits communistes Chine, Russie, une telle situation est inexistante. Ici, même les étudiants fils de riches milliardaires sont boursiers. Comment un Pays pauvre du Tiers Monde peut soutenir une telle charge financière. Surtout aujourd'hui en pleine crise économique et financière, avec un FMI qui n'est pas Caritas. Aucun homme politique n'a le courage de dire aux étudiants ces mots courageux tellement simples : les bourses ne seront payés désormais payés qu'aux étudiants des familles démunies ou classes moyennes.
Je n'en crois pas mes yeux. Je comprends le message voilé du ministre. Le PR, le PM et le ministre doivent bien réfléchir. Sans la bourse, beaucoup d'entre nous qui venions de familes démunies aurions échoué à l'université. Non, monsieur le ministre, ce n'est pas du social mais un investissement sur ce que nous avons de plus précieux, le capital humain. Voici comment Sonko est devenu inspecteur des impôts puis premier ministre. Ayez pitié des enfants.
assumez vos noirauds.................. les travailleurs de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP), contraints de passer deux mois sans percevoir leur salaire.
ceux qui hier encourageaient les étudiants à casser tout pour tout retard de paiement de bourses sont ceux là qui disent qu'il faut supprimer les bourses . Pourtant ces imbéciles d'étudiants nullards et analphabètes ont tous voté pour DIOMAYE MOY SONKO
A l'entendre , la faute revient à l'ancien régime .
Bien fait pour ces etudiants. Vous n’avez que les députés que vous méritez
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