"Déchets" venus de "pays de merde": Trump s'en prend aux migrants avec une violence renouvelée
Mercredi soir, pendant un meeting en Pennsylvanie censé vanter sa politique économique, le président américain a repris très ouvertement cette expression qui avait fait scandale quand la presse l'avait rapportée pendant son premier mandat.
"Nous avons eu une réunion (avec des élus, ndlr) et j'ai demandé +Pourquoi est-ce que nous ne prenons que des gens qui viennent de pays de merde?+. +Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir des gens de Suède, de Norvège?+", a rapporté Donald Trump.
"Mais nous ne prenons que des gens de Somalie", a poursuivi le dirigeant républicain. "Des endroits calamiteux. Crasseux, sales, dégoûtants, gangrénés par la criminalité".
Récemment, il avait qualifié les migrants somaliens de "déchets".
Ces propos "sont une preuve de plus de son programme raciste", a commenté sur X Ed Markey, sénateur de l'opposition démocrate.
L'élu républicain Randy Fine a au contraire pris la défense de Donald Trump. "Toutes les cultures ne se valent pas", a-t-il dit sur CNN, ajoutant "le président parle un langage que les Américains comprennent".
"Ce genre de référence à des migrants (...) incapables de faire partie d'une société avancée" a toujours existé aux marges de la droite américaine, explique à l'AFP Carl Bon Tempo, professeur d'histoire à l'université d'Albany, dans l'Etat de New-York.
"La différence est que, aujourd'hui, cela vient directement de la Maison Blanche et il n'y a pas de mégaphone plus puissant", poursuit le chercheur.
Pendant sa campagne, Donald Trump a multiplié les attaques contre les immigrés en situation irrégulière, venus en particulier d'Haïti et d'Amérique latine, accusés "d'empoisonner le sang" du pays, un vocabulaire comparé par ses opposants à celui des nazis.
Revenu au pouvoir, il a lancé une vaste et brutale campagne d'expulsions. Son gouvernement a aussi suspendu les demandes d'immigration pour les ressortissants de 19 pays parmi les plus pauvres de la planète.
Dans le même temps, le président américain a ordonné d'accueillir les fermiers sud-africains blancs, selon lui persécutés.
"Il n'a plus aucun filtre", constate pour l'AFP Terri Givens, professeure à l'université canadienne de Colombie-Britannique, spécialiste des politiques d'immigration.
"Peu importe qu'un immigré respecte la loi, possède une entreprise, ou vive ici depuis des décennies, il est pris dans la bataille de Trump contre un ennemi imaginaire", juge Mark Brockway, professeur de sciences politiques à la Syracuse University, interrogé par l'AFP.
En décrivant les immigrés comme des "sangsues", selon le terme employé par la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, la Maison Blanche désigne une cible à l'heure où les Américains s'inquiètent du coût de la vie.
Mais selon Carl Bon Tempo, "quand l'immigration s'impose comme un sujet, c'est parfois à cause de l'économie, mais aussi à cause de questions plus fondamentales autour de ce que cela signifie d'être Américain."
Le 28 novembre, après une attaque meurtrière menée par un ressortissant afghan contre deux militaires de la Garde nationale à Washington, Donald Trump a prôné sur son réseau Truth Social "l'immigration inversée" ou "remigration".
Cette notion, développée par des théoriciens européens d'extrême droite comme le Français Renaud Camus, désigne le renvoi massif d'étrangers.
Elle accompagne la thèse complotiste du "grand remplacement", selon laquelle une élite mondialisée s'activerait de manière occulte pour que les populations immigrées non-caucasiennes s'imposent démographiquement et culturellement en Europe.
De nombreux experts ont aussi relevé dans les idées de Donald Trump et de son entourage des échos du courant "nativiste" des années 1920 aux Etats-Unis, selon lequel l'identité américaine serait avant tout blanche, anglo-saxonne et protestante.
Cela avait débouché à l'époque sur une politique d'immigration favorisant les populations d'Europe du nord et d'Europe de l'ouest.
L'influent conseiller de la Maison Blanche Stephen Miller a récemment écrit sur X : "C'est le grand mensonge de l'immigration de masse (...). A grande échelle, les migrants et leurs descendants recréent les conditions et les horreurs de leurs pays d'origine dysfonctionnels."
Commentaires (35)
======
d'autant plus que les SOMALIENS n'aiment pas les Africains car ils disent qu'ils ne sont pas AFRICAINS mais qu'ils sont SOMALIENS. et pourtant ils vivent dans un pays construit par la sueur des pauvres Americains noirs.
Somalien dafa khamoul bopamm.. niom ak Ethiopiens yo yem.. fi si Amerique.. khadiane bi niou fiy deff tekk senn bopeu Toubab , meme Ethiopiens yi, so wakhe niouneh.. I am Ethiopian, I am not African. cest bien dommage..
DONC TRUMP REKK MO BAKH SI NIOM je suis 100% daccord. hier je regardais une emission sur les anitllais qui etaient venus en france dans les annees 1940-50 ils etaient propres, eduques, focus, et travailleurs.. ON LES RESPECTAIT BEAUCOUP.. cetait la HAUTE GAMME quand De Gaulle a fait venir les antillais pour aider dans les travaux demunis en FRANCE il a fait venir le BAS GAMME et ceci a creer une rupture, le racisme, et la mechancete car ces imbeciles de BAS GAMME faisaient beaucoup de mauvaises choses qu'ils n'osaient pas faire chez eux.. lolou motakh naak FRANCAIS yi amm attitude bou bonn envers les immigrants.. de meme que les AFRICAINS et autres qui viennent en Amerique.. quand jetais venue aux USA pour mes etudes, il y avait la haut gamme.. vraiment les jeunes filles de mon age ne pensaient meme pas venir en amerique et apres dans les annees 90 beaucoup de TRASH sont arrives.. et le jeu a change. Dommage
Qu il retire ses 800 bases militaires de merde des autres pays.
Voilà pourquoi les africains doivent s unir et chasser ces crapules ,comme le font les militaires maliens nigériens et burkinabè.
Ces fils de putes qui ont infligé tant de souffrances a des innocents.
Et ils disent que ce président psychopathe a raison
Les gens qui approuvent Trump sont des esclaves dans l’âme
Ce sont eux qui, malgré les chaînes, ont cultivé les champs, construit les routes, élevé les villes et transmis une culture de résilience et de créativité qui fait aujourd’hui partie intégrante de l’identité américaine.
Qualifier ces hommes et ces femmes de "déchets" ou de "sales" n’efface pas la vérité : sans leur sueur, leur force et leur génie, l’Amérique ne serait pas ce qu’elle est. Les descendants de ces Africains continuent d’enrichir la société par leur travail, leur art, leur science et leur courage.
L’histoire ne se trompe pas : ce que vous appelez "calamiteux", ce sont en réalité des peuples valeureux, qui ont transformé la douleur en puissance et la souffrance en héritage universel.
Il le dit haut et fort et c’est quoi le probléme?
Affaire bi amoul masla…di zig zager et pi…di expliqué
... Mettre au même niveau la France 7e puissance 4% d'illettrisme et ton pays de charmeurs de serpents, de contorsionniste s, 60 e rang , et encore avec votre manque de transparence et goût de la magouille,1/3 d'analphabétisme...et s'autoliker, pour essayer de vous placer au dessus alors que tout le monde s'en fout de votre pays. Vous êtes obligez de mettre le mot Afrique de faire venir les artistes africains pour attirer la clientèle internationale
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.