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À la découverte de Aissata Sow alias bébé Aicha de « eutu bira»

Auteur: 123dakar.com avec Lobservateur

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Aisstou sow alias bébé aicha dans le téléfilm «eutu bira» diffusé sur la 2stv est une comédienne atypique. Une naine à l'égo survolté aussi bien sur la lucarne que dans la vie normale. Le journal l'Observateur nous amène à la découverte de cette nouvelle chouchou de Serigne Ngagne.

Gounass : « C'est dans cette lointaine banlieu dakaroise que je suis née. Mais j'ai grandi à a louga aux cotés de ma grand-mère» A demi mot, aisssata sow raconte: « j'étais très jeune. «J'avais 8 et 9 ans quand j'ai vu que j'avais un handicap »

Elle n'aime pas parler de ce handicape, nain. Mais de toute façon, « ça se voit », « C'est comme ça ». Elle ne voit pas comment elle pourrait expliquer quelque chose qui etc indicible. Et quel résume ainsi: « C'est le destin, je suis la seule naine dans ma famille. À 10 ans, j'ai compris que je resterais petite ». Depuis, sa taille n'a pas évolué d'un iota. Sous la toise, ses quelques centimètres, dont elle se refuse à savoir le nombre exact, n'ont pas varié. Mais sa vie a épousé le cours de son age.

A presque 21 ans (en septembre prochain ), Aissata sow la naine de eutu bira, téléfilm diffusé sur la 2stv la première chaine culturelle du Sénégal, est une femme célèbre. Une «mini-star» à l'égo aussi survolté que son index droit qu'elle ne cesse de brandir, à défaut de biceps fournis pour menacer son monde. La troisième femme de Serigne Ngagne dans la série «fumiste» de service douée à mettre en ma son homme et ses coépouses, est une comédienne atypique. In et hors champs.

«seule naine de ma famille»

Bien avant l'apparition épiphanique de Bébé aicha (surnom d'aissatou) sur la lucarne, la télé réalité au Sénégal aimait les monstres. «Saneex», l'interminable joyeux drille, «Tann Bombé», le monstre marrant... tous ont accroché aux lèvres du peuple et lui ont fait rire aux éclats ou au pire des cas, forcé le sourire. Mais, depuis la révélation d'aissatou, c'est une obsession sur la naine. Et plus elle joue de son anomalie, plus la caractère exhibitionniste de sa performance est spectaculaire. Appréciée et estimée, elle charme les téléspectateurs et crée le buzz autour de sa personne.

«C'est une sorte de piment a la sauce «serigne ngagne», explique un fidèle suiveur du couple de «eutu bira» . Il ajoute: «C'est vrai que sa taille qui vous frappe en premier parce qu'elle est inadéquation avec son langage. On la croit gamine, elle se révèle adulte .» C'est à la fois fascinant et et déroutant. «C'est la chance de ma vie», avoue-t-elle, en filigrane.

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Pourtant, rien ne prédestinait cette ainée d'une fratrie de 7 garçons et une fille, qui se shoote à l'œil de la caméra, à se poser en comédienne connue et reconnue et surtout courue par les producteurs, grâce à ses atouts physiques. Bébé Aicha est partie du néant pour s'élever, avec ses petites pattes, au dessus de la masse des comédiens locaux. Elle a fait ses débuts dans la troupe de Yamar Mané ou elle a fait quelques apparitions ans le téléfilm, «Sama yaye». C'était il y a quatre ans, la jeune halpulaar qui (re) venait de Louga avec les conseils de son éducatrice et grand-mère maternelle, avec qui elle vit actuellement à keur massar, avait de l'ambition plein de ciboulot. Ses nuits étaient farcies de rêves étoilés et ses journées de projets et d'avenir a mettre en lumière, sous le soleil. «Je voulais vraiment réussir dans la vie, se souvient-elle. Et le théâtre était un bon créneau».

Aujourd'hui cette admiratrice de Seune Sène et Thiaba Thies, mange les fruits de son labeur. Le jour de notre rendez-vous,elle trônait comme une bonne-dame à la belle réussite, sur son lit en bois rouge recouvert d'un drap blanc. Dans son bel écrin, Bébé Aicha, sanglée d'un ensemble «taille basse» en wax de couleur verte, dynamite d'élégance et de prestance. Pour l'occasion?elle s'est même mise au Français, mais débrouillé, avec des chichis de parigote. «j'ai tout ce que doit avoir une femme normale. Je sais cuisiner et je sais comment faire chavirer le cœur d'un homme», lâche-t-elle, espiègle, le sourire aux lèvres.

«Allo! Mon amour...»

Ses études poussées du saint Coran auprès de son père marabout ne l'ont pas empêchée d'être une chipie. Ses geste et son regard captivant ne laissent personne indiffèrent. Ou presque. « Je suis une fille très coquette . C'est inné. Déjà toute petite, je marchais en remuant mes fesses et mon père me l'interdisait en me battant», raconte cette demoiselle qui abhorre «l'hypocrisie» et adore la parfumerie. Pour preuve, elle montre les bouteilles de «thiouraye» (encens) et les déodorants de chambre bien rangés dans un coin de sa chambre. Aissatou serait aussi une fashion-victime. «Damay dangal, di jupou, di jeanou, di korserou, di yarakhal ( je porte des habits moulants ou transparents,des jupes, des jeans etc.) comme tout le monde»,révèle la jolie naine qui, confie-t-elle émarge dans la loge des «maribataires»

Depuis un an, Bébé Aicha est éprise d'un amour inconditionnel pour Mohamed, «un homme normal, un maure de nationalité sénégalaise», comme elle aime à le présenter. «Nous préparons notre mariage qui sera pour très bientôt. Nous attendions juste quelques détails, mais, maintenant, tout est fin prêt», explique-t-elle avec des accents d'amour inconsidéré. Et par hasard, «petit papa Mohamed» appellera Bébé Aicha au cour de l'interview. «Allo! Mon amour, tu es bien arrivé ? Je suis avec les journalistes dont je te parlais. Apelles-moi dés que tu seras à thies», lui a-t-elle répondu.

«Mon premier copain je l'ai eu à l'age de 14-15 ans. Mais actuellement, c'est Mohamed qui fait battre mon cœur. Aujourd'hui c'est mon maure qui m'enflamme. Nous nous, aimons à la folie . Je suis sure que je vais être sa première femme, mais je ne ferme pas la porte. Une femme doit avoir des rivales pour pouvoir montrer ses astuces. Je veux un mari polygame, avec deux voir trois femmes.» Aissata est naine en tout sauf en amour.         

Auteur: 123dakar.com avec Lobservateur
Publié le: Mardi 09 Août 2011

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