La capitale du Pays Bassari accueille, du 10 au 17 novembre, la session ordinaire de la Conférence épiscopale regroupant le Sénégal, la Mauritanie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau. Une semaine de prières, de réflexions et de fraternité placée sous le signe de la synodalité et de la paix.

Kédougou abrite cette semaine un important rendez-vous de l’Église catholique : la session annuelle des évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau.

Selon l’Abbé Augustin Thiaw, secrétaire général de la Conférence, le choix de Kédougou traduit la volonté des évêques « de manifester leur proximité avec une région souvent considérée comme enclavée et peu favorisée ». Il rappelle que « l’Église, lorsqu’elle est présente, ne l’est pas seulement pour les chrétiens, mais pour toutes les communautés, car le Christ est le Sauveur de l’humanité tout entière ».

Durant cette rencontre, les prélats débattront de plusieurs thèmes majeurs : la synodalité et l’autonomie des communautés ecclésiales, la paix et la réconciliation, le dialogue interreligieux, ainsi que le rôle social de l’Église dans le développement local.

Un moment fort sera le “tour d’horizon”, où les douze diocèses concernés — sept au Sénégal, deux en Guinée-Bissau, deux au Cap-Vert et un en Mauritanie — présenteront la situation économique, sociale et politique de leurs pays respectifs, afin de dégager un message commun.

« Nous voulons réfléchir aux défis de nos sociétés et offrir des pistes d’espérance à nos peuples », souligne l’Abbé Thiaw. Ce message pastoral, attendu comme un appel à la paix et à la fraternité, sera rendu public lors d’un point de presse le vendredi 14 novembre 2025.

En choisissant Kédougou, l’Église réaffirme sa volonté d’être au plus près des réalités humaines et de promouvoir le vivre-ensemble dans une région symbole de diversité et d’unité.