L’exploitation minière est un véritable problème à Ziguinchor, où plusieurs sites opèrent dans la clandestinité, selon le directeur régional de l’Énergie, du Pétrole et des Mines,  Daniel Ngom, qui a présenté un état des lieux partiel débuté depuis son arrivée dans la région. 

Selon son recensement, 13 sites sur 15 actifs visités par ses services sont dans l'irrégularité et deux seulement répondent aux normes. ʺZiguinchor, malheureusement est une région qui a beaucoup souffert de l'exploitation des sites clandestins. On peut noter que dans toute la région, actuellement, sur les sites actifs, il n'y a que deux qui ont une autorisation en bonne et due forme, sur presque une quinzaine de sitesʺ, s’est désolé le directeur régional de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. 

Des irrégularités classées au registre de la méconnaissance de la réglementation minière, qui a été à l’origine d’un atelier de concertation, d’information et de sensibilisation des différents acteurs du département concernés par ce secteur à la préfecture. 

Cet atelier d'information sur la législation minière a permis de relever les contraintes et de lever les équivoques, qui sont un manque à gagner pour l’État et les collectivités locales et territoriales, par rapport aux différentes taxes minières.

Une rencontre saluée par le Regroupement des exploitants des carrières. Chérif Diallo, leur secrétaire général a évoqué le problème de manque de carrières à Ziguinchor. ʺEn réalité, on n'a pas de carrières à Ziguinchor. On n'a pas d'espaces pour une carrière à Ziguinchor. Ce qui arrive, c'est de petits lopins de terre que des propriétaires nous donnent, parce qu'on a des profondeurs de moins d'un mètre, la plupart, et sur des superficies irrégulières d'à peu près 5 000 m² au maximumʺ, selon M. Diallo.

Dans la foulée, il a sollicité un accompagnement des autorités pour aller vers la régularisation des carrières et avoir des carrières réglementaires qui respectent la législation.