Xabi Alonso traverse une période délicate au Real Madrid. Malgré la première place en Liga, l’entraîneur est critiqué pour le contenu des matchs, jugé pauvre et en deçà des promesses formulées à son arrivée.

Des tensions se seraient exacerbées dans le vestiaire, notamment avec le clan des Brésiliens, Fede Valverde et Jude Bellingham, chacun pour des raisons différentes. Le match face à l’Olympiakos mercredi en Ligue des Champions pourrait s’avérer décisif pour le sort de l’Espagnol, qui voit ses décisions et sa gestion du vestiaire scrutées de près.

En conférence de presse, Alonso a tenu à relativiser et à défendre ses joueurs : « Je ne suis sûrement pas le premier entraîneur qui doit vivre ces situations. Je pense beaucoup à ce que feraient Carlo (Ancelotti, NDLR), Mou (José Mourinho, NDLR) ou Pellegrini (Manuel, NDLR) qui sont les entraîneurs que j’ai eus. Ce ne sont pas des nouvelles situations, on est exigeant et l’autocritique est nécessaire. On sait où on veut aller. Je profite. Gérer les grands joueurs ? J’ai dû vivre avec des grands joueurs et des grandes personnalités, ils sont exigeants et ce sont des grands pros. C’est la chance d’être au Real Madrid, tu as des gens de ce niveau et il faut trouver une connexion avec eux. » Et lorsqu’on lui a demandé si les joueurs avaient le pouvoir de faire virer un entraîneur, il a ajouté : « Il faut les respecter. Je ne vais pas parler de ça. Je sais ce qu’est un vestiaire, ce qu’il faut vivre et comment il faut s’habituer au bruit extérieur. Ce sont des situations qui ne doivent pas nous déconcentrer. Les résultats ne sont pas ceux qui étaient attendus, et on connaît les conséquences, mais il ne faut pas que ça nous écarte du chemin que nous voulons suivre. (…) Je ne fais pas attention au reste, ce qui m’inquiète c’est ce qui se passe à Valdebebas et demain sur le terrain. »