Amadou Séga Keïta : « La traite des personnes à Kédougou exige une réponse efficace et rapide »
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Amadou Séga Keïta : « La traite des personnes à Kédougou exige une réponse efficace et rapide »
Ngouda Fall Kane : « Moi, Wade et la Centif » (2/2)
Dans le cadre de la coopération entre les deux institutions consulaires, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack a reçu une délégation du Mali, en partenariat avec la coopération japonaise (Jica).
De Dakar à New York, de Kigali à Nairobi, sous les effluves d’un été finissant, nous avons suivi un itinéraire au service de notre pays
Le Salon des industries musicales d'Afrique francophone (SIMA) s’apprête à marquer un tournant décisif pour le secteur.
Suite au mandat d’arrêt international lancé par l’Etat du Sénégal, Madiambal Diagne a été interpellé, ce mardi, en France.
Face aux pressions économiques, politiques et militaires exercées par l’Occident, l’Afrique se retrouve à un carrefour stratégique.
La délégation du Sénégal, menée par M. Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget, a achevé sa participation aux Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, tenues du 13 au 18 octobre 2025 à Washington D.C.
Sénégal-Banque mondiale : vers une coopération renforcée autour de la santé, l’énergie et l’emploi des jeunes
Hôpital de Saint-Louis : scandale financier, l’ex-directeur, le comptable et le mécanicien
La ‘’Dream team’’ du gouvernement du Sénégal drivé par le ministre des Finances, Cheikh Diba a rencontré la Directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, ce mercredi 15 octobre à Washington.
Les États-Unis ont expulsé jusqu'à 42 personnes vers le Ghana depuis début septembre en vertu d'un accord qui vise à renvoyer des ressortissants ouest-africains et s'inscrit dans le programme de lutte contre l'immigration de Donald Trump, a rapporté mardi un groupe ghanéen de défense des droits humains.
Depuis quelque temps, les médias sénégalais relaient avec une intensité croissante les rapports de la CENTIF transmis à la justice, particulièrement ceux impliquant des Personnes Politiquement Exposées (PPE).
Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali a annoncé, le 12 octobre 2025, l’instauration d’une caution obligatoire pour les ressortissants américains souhaitant obtenir un visa malien.
La Maison Blanche a affirmé vendredi que le comité du prix Nobel de la paix avait fait passer la "politique avant la paix" en attribuant la récompense à la cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado plutôt qu'à Donald Trump.
Nairobi : Thérèse Faye appelle à faire des coopératives un pilier de l’économie africaine
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
La sécurité de l’eau potable et de l’assainissement sont au cœur de la nouvelle politique sectorielle du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement
Juste avant le jour J, une seule quasi-certitude: Donald Trump ne décrochera pas cette année le prix Nobel de la paix qu'il convoite si âprement. Mais quel nom le comité Nobel norvégien sortira-t-il de son chapeau?