5 % de croissance : Trop peu pour lutter contre le chômage des jeunes au Sénégal
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										5 % de croissance : Trop peu pour lutter contre le chômage des jeunes au Sénégal
 
										Note abaissée : une conséquence de la mauvaise gouvernance, pas la faute de Moody’s (Économiste)
 
										Franc CFA : Le Pr Amath Ndiaye défend une réussite monétaire africaine face aux critiques populistes
 
										Le Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-UCAD, démonte l’idée reçue selon laquelle une monnaie nationale permettrait d’échapper à l’endettement extérieur.
 
										La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) s’apprête à lancer le e-CFA, une version entièrement numérique du franc CFA, marquant une étape historique. Fini les billets et pièces
 
										Diaspora-Bonds : "Investir au Sénégal rapporte plus qu’en France, Italie ou USA" (économiste)
 
										Maternité : Quand les crèches chères brisent les rêves des femmes travailleuses
 
										Au Sénégal, concilier maternité et carrière professionnelle reste un défi de taille pour les femmes.
 
										Le Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-UCAD, affirme dans une analyse audacieuse que le franc CFA...
 
										« Rejoindre le F CFA constituerait pour la Guinée une rupture stratégique » (Économiste)
 
										Le Sénégal fait face à une crise financière marquée par des déficits budgétaires persistants et un endettement galopant, avec un service de la dette de plus en plus lourd et des besoins annuels dépassant 5 000 milliards FCFA (2025–2028), selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-UCAD.
 
										Face à une dette publique record et un déficit budgétaire préoccupant, le Sénégal s’engage dans un programme de réformes pour tenter de rétablir ses équilibres macroéconomiques.
 
										Le Plan de Redressement Économique et Social (PRES) 2025–2028, dévoilé par le gouvernement sénégalais, ambitionne de mobiliser 6 400 milliards FCFA sur quatre ans via la rationalisation des dépenses, le recyclage d’actifs publics, la fiscalité et des financements endogènes. Cependant, selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-USEG, cette enveloppe reste largement insuffisante face aux besoins réels. Une estimation synthétique révèle un besoin total de 22 480 milliards FCFA sur la période, incluant 5 715 milliards FCFA en 2025 (déficit budgétaire + amortissement + OPEX), 2 925 milliards FCFA de déficits cumulés (2026–2028), et 13 840 milliards FCFA d’amortissement de la dette publique (probablement sous-estimé selon les données du BSDP 2024).
 
										Le plan de redressement économique et social apporte bien de la nouveauté, comparé aux précédents ; les leviers d’action sont aussi clairement identifiés.
 
										Dans un contexte économique marqué par un déficit budgétaire de 14 % du PIB et une dette publique atteignant 119 % en 2024, le Sénégal s’engage dans un plan de redressement économique et social ambitieux, « Jubbanti Koom ».
 
										La situation financière du Sénégal va de mal en pis avec une dégradation constante de la note souveraine. Lundi dernier, 14 juillet 2025, l’agence de notation S&P Global Ratings a dégradé une nouvelle fois la note de crédit à long terme du pays. Celle-ci passe de B à B-. Une situation qui résulte d’une réévaluation de la dette du Sénégal (119% du PIB) qui dépasse le seuil critique des 100%.
 
										Sénégal : Y a-t-il un risque de non-paiement des salaires ? 
 
										L’économiste Pr Amath Ndiaye de la FASEG-UCAD propose une histoire accessible pour expliquer la dette publique sénégalaise.
 
										Un rapport de la banque britannique Barclays désigne le Sénégal, pays le plus endetté d’Afrique, avec une dette évaluée à 119% du PIB en 2024.
 
										 Selon l’économiste Pr Amath Ndiaye de la FASEG-UCAD, la dette publique sénégalaise, bien que ne plaçant pas le pays comme le plus endetté d’Afrique, suscite une vive inquiétude. Avec un ratio dette/PIB de 119 % en 2024, « ce niveau dépasse très largement les seuils de prudence admis dans les pays en développement : 60 % selon le FMI et 70 % selon les critères UEMOA », alerte l’expert. Seuls le Ghana, le Soudan ou l’Érythrée affichent des ratios supérieurs, reflétant une accumulation rapide liée à des « déficits jumeaux (budgétaire et courant) et d’accès limité aux financements concessionnels ».