Dix ans d'impuissance : Le Sénégal reste prisonnier du tabac, l'OMS inquiète
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Dix ans d'impuissance : Le Sénégal reste prisonnier du tabac, l'OMS inquiète
Présidentielle-2026 au Bénin : L’opposition désigne enfin son duo de candidats (elle n’est pas pour autant sortie de l’auberge)
Nicolas Sarkozy sera incarcéré à compter du 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, a appris lundi l'AFP de sources proche du dossier, suite à sa convocation par le parquet national financier (PNF) au tribunal de Paris.
L'ex-président français Nicolas Sarkozy s'est vu notifier les modalités de son incarcération
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Lutte antitabac : l’OMS tire la sonnette d’alarme sur la dépendance du vapotage chez les jeunes
Au Bénin, dans le parti d’opposition Les Démocrates, on ne se presse surtout pas pour désigner son duo de candidats à la Présidentielle du 12 avril 2026.
Des négociations indirectes entre les délégations du Hamas et d'Israël ont commencé à Charm el-Cheikh, en Égypte, pour mettre fin à la guerre à Gaza sur la base du plan de Donald Trump.
Un homme de 35 ans a été placé en garde à vue au commissariat d'arrondissement de Zac Mbao, le 3 octobre 2025...
Les causes de l'incendie mortel qui avait endeuillé Viège en octobre de l'année dernière sont désormais connues.
L’accident des deux drones a déclenché des enquêtes fédérales et relance les doutes sur la sécurité de l’ambitieux programme de livraison d’Amazon
Brésil : Neymar « accro au whisky et à la chicha » ?
Cet écart de 98 milliards F CFA traduit l’urgence de mesures structurelles pour réduire la consommation et financer durablement la santé publique.
Un drame a frappé le village de Bessire, dans la commune de Kartiack, département de Bignona.
Un drame a frappé le village de Bessire, dans la commune de Kartiack, département de Bignona.
C’est une prise de parole urgente et sans détour que le Front pour une Révolution Anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) a tenu, ce mardi 16 septembre, à son siège une conférence de presse.
Le lutteur de Grand-Yoff, Oumar Ndao alias "Thialky", âgé de 28 ans, a comparu, ce vendredi 12 septembre 2025, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, pour offre et cession de chanvre indien
Le Népal est plongé dans une crise sans précédent depuis ce lundi 8 septembre, avec des manifestations massives contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption qui...
L'attaque menée par Israël au Qatar mardi visait des responsables du Hamas réunis dans un complexe résidentiel en plein cœur de Doha...