Santé : IFC injecte 12 milliards FCFA dans Carrefour Médical pour booster la production locale d’équipements et consommables médicaux
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Santé : IFC injecte 12 milliards FCFA dans Carrefour Médical pour booster la production locale d’équipements et consommables médicaux
Souveraineté alimentaire : Entre ambitions de l’État et préoccupations persistantes sur le terrain
L’augmentation spectaculaire du budget du ministère de l’Industrie et du Commerce, passé de 50 milliards de FCFA en 2025 à 350 milliards, soit une hausse de 609\%, n’a pas manqué de susciter interrogations et réactions à l’Assemblée nationale.
Invité de l'émission Relax Time sur Seneweb, le journaliste sportif Mor Bassine a vivement critiqué la vision que le Sénégal entretient à l'égard du sport, qu'il juge dépassée et préjudiciable au développement économique du pays. Il a particulièrement mis l'accent sur le manque de soutien institutionnel envers des événements majeurs comme la Basketball Africa League (BAL).
Le Projet Simandou a une histoire ample qui parlera aujourd’hui et demain aux générations qui viendront
Autonomie énergétique : Tivaouane met en chantier une centrale solaire pour la grande mosquée
Africapitalisme : pari sur une prospérité à visage africain
Pérou : Andrés Iniesta ciblé par une enquête pour escroquerie
Politique de l’emploi : « Fausses solutions à de vrais problèmes »
Cimetière des abattoirs : Quand l’histoire de Dakar s’effrite sous les vagues et la prédation foncière
La déléguée générale de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), docteure Aïda Mbodj, en compagnie de l’adjoint au gouverneur chargé du développement de Ziguinchor, a présidé les journées de promotion de l’entrepreneuriat de la zone Sud.
Le 22 décembre 2022, le Bitis avait ouvert une enquête portant sur les opérations commerciales et financières de la société minière de la vallée du Fleuve Sénégal ( Somiva)
Programme de réponse à la sécurité alimentaire : A Kanel, 273 240 000 F CFA alloués à 2 024 ménages vulnérables
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Au Mali, chaque entrée dans Bamako de camions-citernes escortés par l'armée est désormais un exploit, conséquence d'un blocus jihadiste en cours depuis un mois sur le carburant importé des pays voisins et dont la pénurie commence à perturber fortement ce pays sahélien enclavé.
Le réseau social devenu Meta aurait en partie permis à l’ex-chef de l’État d’obtenir son second mandat.
Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) poursuit la territorialisation de ses interventions en faveur du financement inclusif et du développement économique local. Dans ce cadre, une enveloppe de 3 milliards de francs CFA va être dégagée pour accompagner les petites et moyennes entreprises (PME), les petites et moyennes industries (PMI) ainsi que les porteurs de projet établis dans le pôle Est, par le Centre d’affaires oriental installé à Tambacounda et qui sera inauguré ce vendredi 3 octobre.
La diaspora africaine ne se contente pas d’envoyer des fonds ou de transmettre des conseils.
Amy Samaké arrêtée : les détails de l’affaire