Nicolas Sarkozy sera incarcéré à compter du 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, suite à sa convocation par le parquet national financier (PNF) au tribunal de Paris. Mais à quoi va ressembler la détention de l'ancien président?
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Nicolas Sarkozy sera incarcéré à compter du 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, suite à sa convocation par le parquet national financier (PNF) au tribunal de Paris. Mais à quoi va ressembler la détention de l'ancien président?
Nicolas Sarkozy sera incarcéré à compter du 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, a appris lundi l'AFP de sources proche du dossier, suite à sa convocation par le parquet national financier (PNF) au tribunal de Paris.
L'ex-président français Nicolas Sarkozy s'est vu notifier les modalités de son incarcération
L'ancien président français Nicolas Sarkozy saura lundi où et quand il sera incarcéré après sa condamnation historique à cinq ans de prison ferme dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
En France, l’ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison, jeudi dernier, pour avoir « laissé ses proches » démarcher la Libye de Kadhafi afin d’obtenir un financement illégal pour sa campagne présidentielle de 2007.
Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'espère "en aucun cas" être gracié après sa condamnation dans l'affaire dite du financement libyen, dans un entretien au JDD où il redit qu'il se battra jusqu'à son "dernier souffle pour faire reconnaître" son "honnêteté".
Sa photo est publiée sur les réseaux sociaux.
Procès libyen: Deux anciens ministres français condamnés à six et deux ans de prison
Financement libyen : Nicolas Sarkozy lourdement condamné
L'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, accusateur principal de Nicolas Sarkozy dans l'enquête sur les financements allégués de sa campagne présidentielle 2007 par la Libye, est mort mardi matin à Beyrouth, a indiqué à l'AFP son avocate française Me Elise Arfi, confirmant une information du Point.
En prélude à la Conférence qu’il donne chaque année, à l’occasion de la Journée de l’Afrique, l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki a évoqué l’intervention militaire de l’ONU en Libye en 2011.
Au dernier jour du procès pour soupçons de financement libyen de sa campagne en 2007, Nicolas Sarkozy a déclaré mardi ne pas vouloir « répondre à un réquisitoire politique et violent », évoquant un « contexte médiatique et politique détestable ».
Le parquet financier a requis jeudi sept ans de prison et 300.000 euros d'amende contre Nicolas Sarkozy au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de l'ancien chef de l'Etat.
Le procureur financier Quentin Dandoy venait de se lancer dans une longue démonstration, frise chronologique projetée à l’écran à l’appui, pour expliquer comment un pacte de corruption avait selon lui été mis en place par les deux plus proches collaborateurs de l’ex-président, Claude Guéant et Brice Hortefeux, à Tripoli.
"Vous ne trouverez jamais, jamais non pas un euro, mais pas un centime libyen, dans ma campagne", a affirmé jeudi Nicolas Sarkozy à la barre du tribunal de Paris, pour sa première prise de parole à son procès.
Monsieur le Président Emmanuel Macron,
Encore un procès pour Nicolas Sarkozy: l'ancien président français est attendu au tribunal de Paris lundi pour répondre, pendant quatre mois et aux côtés de trois anciens ministres, d'accusations de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi.
La singularité du régime de Mouammar Kadhafi, en quête de respectabilité sur la scène diplomatique dans les années 2000, a nourri les soupçons de financement libyen de la campagne électorale présidentielle de Nicolas Sarkozy sur lesquels la justice française se penchera à partir de lundi.