Menacés de déguerpissement par la mairie de la Médina, les pileuses et les cordonniers de la rue 11 angle 20 sont très remontés contre leur autorité municipale
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Menacés de déguerpissement par la mairie de la Médina, les pileuses et les cordonniers de la rue 11 angle 20 sont très remontés contre leur autorité municipale
Dans la masse des Sénégalais qui empruntent chaque jour le pont de Colobane, fort peu ont eu la témérité de plonger sous les entrailles de l’édifice.
A cause de l’exigüité de leurs lieux d’hébergement et de l’absence d’autorité, les saisonnières qui vivent dans les quartiers flottants de Dakar sont confrontées à des grossesses précoces, trop rapprochées et non désirées. Dans ces zones, les grossesses hors mariage sont devenues monnaie courante de sorte à être rangées dans le registre des banalités. Quant à certaines femmes mariées, elles doivent faire face à la résistance de conjoints qui ne sont guère favorables à la prise de produits contraceptifs pour espacer les naissances.
En regard des difficultés que vivent les domestiques dans les maisons, les pileuses crient au secours. Depuis fort longtemps, elles se sont installées à Médina, rue 11x20. Un coin où ruisselle souvent une eau noirâtre. A côté des menuisiers concentrés sur leurs établis, des sacs de mil, du maïs en poudre, de la farine, s’entassent à l’entrée.
Ce dimanche 23 janvier 2010, les musulmans de la confrérie mouride ont célébré la 116e édition du Magal, le pèlerinage dans la cité sainte de Touba au Sénégal. Le Magal commémore le départ en exil du fondateur de la confrérie, Cheikh Ahmadou Bamba, envoyé au Gabon par les Français en 1895, le 18e jour du mois lunaire de Safar
La fête de korité de cette année sera difficile. C’est du moins l’impression qui se dégage après avoir fait un tour chez les pileuses basées à la rue 11 de la Médina. A une semaine de la Korité, les clients viennent au compte-goutte, chez ces dames dont la principale activité consiste à piler le mil. Cette situation s’explique par la crise financière qui continue de sévir dans les ménages sénégalais. 13 heures à la rue 11 de la Médina. Sur l’allée qui mène au stade Iba Mar Diop, les boutiques sont alignées. Devant ces boutiques, des cordonniers s’activent. Ils mettent la dernière touche aux chaussures pour leurs clients de la Korité. A quelques mètres de là, des dames échangent des mots en sérère entrecoupés de mots en wolof.
ZOOM SUR GRAND YOFF: Les mille et une facettes d’un quartier chaud - Ce n’est ni Lagos, ni Abidjan, encore moins Harlem ou La Rose des vents à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), mais force est de dire que la côte d’alerte est, aujourd’hui, atteinte. Une des 19 communes d'arrondissement de la ville de Dakar, Grand Yoff est un quartier populaire situé au cœur de la capitale. Avec un nombre croissant de «bars» - Environ une quarantaine de débits de boissons alcoolisées sur une superficie de 8000 mètres carrés. Soit en moyenne 1 bar tous les 20 mètres. Ce qui sous entend un réseau souterrain de prostitution et un terreau fertile pour la violence - c’est donc le plus normalement du monde que ce «Sénégal en miniature» s’est mué, par la force des choses, en un véritable repaire de malfrats
Il y a un peu plus d’un mois, vingt-quatre maisons de Cité Bissap, un bidonville de Dakar, avaient été ravagées par un violent incendie. Radios, télévisions et journaux relayèrent ce drame qui transforma 325 personnes en sans-abri. Mais très vite, l’infortune des habitants de ce bidonville de Dakar fut noyée dans le flot des informations qui assaillent quotidiennement les médiats sénégalais. Plus d’un mois après l’incendie, nous sommes retournés sur les lieux. Le décor n’a guère changé...
Amener les jeunes du Sénégal à s'approprier et à considérer leurs valeurs culturelles comme viatique dans leur cheminement en société, c'est une des ambitions nourries par les fils du Ajoor. Mais au-delà de ce projet, le président du comité d'organisation du prochain festival de Kébémer, prévu du 24 au 26 mars 2006, revient dans l'entretien qui suit sur les points focaux de l'événement. Et Thiendou Niang se prononce d'abord sur les objectifs poursuivis par ledit comité et le sens de Kébéculture.