Sous couvert de “moderniser” le secteur des jeux et paris en ligne, la société française Sharp Vision s’est discrètement imposée comme un acteur incontournable dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest
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Sous couvert de “moderniser” le secteur des jeux et paris en ligne, la société française Sharp Vision s’est discrètement imposée comme un acteur incontournable dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest
Le PDCI-RDA et son président, honorés aux Etats-Unis...
À l’occasion de la commémoration des 25 ans de Clap Ivoire, quatre personnalités majeures du cinéma ivoirien et africain ont été distinguées pour leur rôle déterminant dans la création, l’essor et la pérennisation de ce festival devenu aujourd’hui un rendez-vous incontournable pour les jeunes talents de l’audiovisuel.
La 25e édition du festival Clap Ivoire, consacrée aux courts-métrages de jeunes cinéastes ouest-africains, a révélé de nouveaux talents et récompensé l’excellence du cinéma sénégalais.
Les Awards de la jeunesse africaine (AJA) reviennent à Dakar en 2025, avec une édition placée sous le signe de la Tech et de la souveraineté numérique
Lundi 27 octobre dernier, face au patronat, le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé une bonne nouvelle concernant l’énergie :
En détention au pavillon spécial de l'hôpital Principal de Dakar, le détenu Farba Ngom a été entendu, mardi dernier, par les enquêteurs de la brigade de recherches de Faidherbe...
Prix de l’électricité : la baisse annoncée à l’épreuve du système Woyofal
Anciennement connu sous le nom de Baobab+, Izili célèbre ses 10 ans et franchit une nouvelle étape de son développement
Dans le nord-est ivoirien, des jihadistes et miliciens en encombrants voisins
Cybersécurité et parquet: Farba Ngom porte plainte contre Walf Quotidien et un économiste
Note abaissée : une conséquence de la mauvaise gouvernance, pas la faute de Moody’s (Économiste)
Le podium qui a abrité la cérémonie de la 10e édition du Prix des musiques urbaines et du coupé-décalé (Primud) à Abidjan (Côte d'Ivoire) a vibré...
Dangote Cement, la filiale de Dangote Group, a ouvert une grande unité de production de ciment à Attingué, une localité située à 30 km d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Franc CFA : Le Pr Amath Ndiaye défend une réussite monétaire africaine face aux critiques populistes
Au Mali, chaque entrée dans Bamako de camions-citernes escortés par l'armée est désormais un exploit, conséquence d'un blocus jihadiste en cours depuis un mois sur le carburant importé des pays voisins et dont la pénurie commence à perturber fortement ce pays sahélien enclavé.
"Le coût de l'électricité est cher", "il y a des problèmes avec le Woyofal" : Et c'est le PCA de la SENELEC qui le dit !
Le président Alassane Ouattara a annoncé, le 1er octobre 2025, une hausse du prix bord-champ du cacao à 2 800 F CFA/kg, contre 1 800 F CFA l’an dernier. Le prix du café reste fixé à 1 700 F CFA/kg.