DR SOULEYMANE MBENGUE, LEADER DE L’URV-LIGGEY SÉNÉGAL : "Le Sénégal doit rompre avec l'impunité financière par rapport à la surfacturation des chantiers publics"
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DR SOULEYMANE MBENGUE, LEADER DE L’URV-LIGGEY SÉNÉGAL : "Le Sénégal doit rompre avec l'impunité financière par rapport à la surfacturation des chantiers publics"
L’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a rendu public, ce jeudi 22 mai 2025, à travers un atelier de dissémination, l’indice des coûts des bâtiments et des travaux publics (IBTP).
Université Souleymane Niang et Hôpital de Ourossogui : Ousmane Sonko liste des irrégularités
Les conditions rocambolesques de la libération de Karim Wade ont remonté à la surface le fameux « Protocole de Reubeuss », qui alimente par intermittence l’actualité sénégalaise depuis onze à douze longues années
Dix années d’attaques, de répliques, de guerre froide et de retrouvailles insincères! Entre Macky Sall et Idrissa Seck, les rapports, de 2005 à 2015, ont été rarement paisibles. Retour sur les déterminants et spectaculaires étapes d’une sale guerre entre deux « fils bannis » de Wade qui se sont rarement fait des cadeaux.
En mettant un terme au régime d’Abdoulaye Wade et en élisant Macky Sall, les Sénégalais ont voulu manifester tout à la fois une demande sociale (aspirant au bien-être) et une demande citoyenne (visant une meilleure gouvernance du pays). Comme ils l’exprimaient dans les études d’opinions effectuées par le cabinet Emergence, leur première préoccupation lors du vote présidentiel était de choisir celui ou celle qui leur paraissait le plus apte à accroître leur pouvoir d’achat, à leur créer des opportunités d’emplois, d’éducation, de santé, d’accès à l’eau potable, à l’assainissement, au logement et à l’électricité, de sécurité ainsi que d’amélioration de la gouvernance publique.
Les onze ans de règne des libéraux ont été ponctués par une série de scandales. Les uns plus spectaculaires que les autres.Le 7 août 2010, lors d’un dîner-débat organisé par l’association des jeunes avocats du Sénégal (Ajas) Abdou Latif Coulibaly affirmait que si l’on totalise l’argent de l’ensemble des scandales financiers connus depuis l’avènement de l’alternance en 2000, on atteindra les mille milliards de francs Cfa.Ce qui équivaut à plus de 26 000 kilomètres de route bitumée, selon lui.
Dakar, 4 mai (APS) - Un seul réquisitoire proposant le renvoi de Bara Tall et autres devant la juridiction de jugement a été signé par le Parquet et non deux, a assuré mercredi le procureur de la République, réfutant ainsi des articles de presse qui ont fait état ‘’de deux réquisitoires de deux non-lieu et de renvoi’’ dans la même procédure.
Le procès des «Chantiers de Thiès» qui implique Bara Tall et d’autres entrepreneurs a été renvoyé au 18 mars 2011 à la demande des deux parties. Déjà, la bataille s’annonce épique, au vu des témoins cités.
Pour équiper onze structures hospitalières en oxygène médical, le ministère de la Santé a lancé un appel d’offres estimé à 4,7 milliards de francs Cfa qui suscite des convoitises. En effet, certains des fournisseurs de matériel médical dénoncent un dossier d’appel d’offres taillé sur mesure et destiné à l’entreprise d’un proche de la famille Wade. Un marché qui, à bien des égards, est la répétition d’un autre de 2,4 milliards de francs Cfa attribué à Carrefour Médical et sur lequel plane de forts soupçons de surfacturation de plus d’un milliards de francs Cfa. Ce que nient les responsables de cette société qui disent avoir même perdu de l’argent dans le marché en question.
Pour équiper onze structures hospitalières en oxygène médical, le ministère de la Santé a lancé un appel d’offres estimé à 4,7 milliards de francs Cfa qui suscite des convoitises. En effet, certains des fournisseurs de matériel médical dénoncent un dossier d’appel d’offres taillé sur mesure et destiné à l’entreprise d’un proche de la famille Wade. Un marché qui, à bien des égards, est la répétition d’un autre de 2,4 milliards de francs Cfa attribué à Carrefour Médical et sur lequel plane de forts soupçons de surfacturation de plus d’un milliards de francs Cfa.
Bara Tall, patron de l’entreprise de Btp, Jean Lefebvre Sénégal, avait obtenu une première victoire contre les autorités. Inculpé et placé sous mandat dépôt dans le dossier dit des chantiers de Thiès, pour surfacturation, il finira par obtenir le non-lieu total. Depuis, non content de l’écarter, arbitrairement, de tous les marchés publics, ruinant du coup son entreprise, dans un pays sans emploi, Wade père et fils l’avaient fait condamner à rembourser 2 millions de nos francs, pour chaque jour de retard qu’il accusera pour refaire le tronçon de route Fatick-Kaolack, qu’il avait réalisé ;
XIBAR.NET (Dakar, 12 Mars 2010) - La corruption s’est installée au Sénégal depuis l’ancien régime socialiste. Mais, depuis l’an 2000, elle trône sur des immeubles, tous connectés à la présidence. C’est ce qui ressort du rapport commandité par l’Usaid, qui accable, sans les nommer, Wade père et fils. Mais attention au retour de flamme : les Américains ne dépensent jamais pour rien ! ‘’La corruption est présente dans tout le système politique et économique du Sénégal ». C’est la sentence du rapport produit par le Manager système international (Msi). Il est signé par des experts en science politique, d’un juriste et d’un sociologue, qui est chercheur à l’Ifan.
Le problème avec Abdoulaye Wade et sa famille n'est pas de savoir s'ils méprisent les sénégalais mais à quel point ce mépris se manifeste dans leurs actes de tous les jours. Aussi bien pour le père, le fils la sainte mère que la princesse, les onze millions d'âmes que nous représentons ne constituent pour ces gens qu'une paire de chaussettes achetées au marché Sandaga et qu'ils peuvent se passer avant de la jeter dans la première poubelle trouvée sur l'avenue Roume. Pendant que le débat fait rage dans notre pays aux prises avec des difficultés sans précédent, Wade et sa famille sont en train de se la couler douce quelque part entre les côtes hélvétiques et la plage de Copacabana, loin des turbulences et des turpitudes qui secouent notre cher Sénégal.
Les travailleurs de l’entreprise des Bâtiments et des Travaux publics Jean Lefebvre (Jls) ont fait le bilan de la situation qu’ils traversent depuis quelques mois. Et qui se traduit par six mois d’arriérés de salaires. L’asphyxie financière s’explique pour eux par les créances de l’Etat sénégalais. L’Etat leur doit une dette de plus de quarante milliards et les exclut de marchés de travaux publics. Le Syndicat autonome des travailleurs du Btp (Sat/Btp) n’a pas lésiné sur les mots pour déballer la situation traversée depuis quelques mois par l’entreprise Jls. Les travailleurs de Jls n’ont pas perçu leurs salaires depuis le mois de décembre dernier.
« De 25 milliards de francs Cfa de chiffre d’affaires annuel, Jean Lefebvre est passée à zéro » Un adage wolof dit « Mbejum kanam, boromam mokoy fajal bopam” (ndlr : on n’est mieux servi que par soi-même). Hissé au rang d'exemple, symbole achevé du self-made man qui a marqué de son empreinte la politique infrastructurelle du Sénégal de cette dernière décennie, Bara Tall a subitement dégringolé de la créte pour se retrouver dans les abysses. Agneau pris en otage dans un cycle de règlements de comptes politiques géniteurs de scandales à répétition qui ont fini par ravaler le Sénégal au rang de république bananiére.
NETTALI.NET - L’opposition au régime du président de la République, Me Abdoulaye Wade s’élargit. L’Alternative citoyenne Sunureew basée aux Etats Unis, dont le président se nomme Arona NDoffène Diouf vient de saisir le secrétaire d’État américain, Mme Hilary Clinton pour porter à son attention toutes les « dérives » du régime de Me Abdoulaye Wade. Cette association qui se réclame de la société civile tient à alerter l’opinion nationale et internationale sur la situation du Sénégal qui reste explosive et risque de déraper à tout moment.
Sur invitation de Res Publica, une société civile du Sénégal basée en France, Souleymane Jules Diop tenait une conférence publique, samedi, à l’Université Panthéon-Sorbonne, sur le thème «L’Etat de la démocratie au Sénégal». Comme dans ses chroniques sur l’Internet, le journaliste-politologue s’est livré à une vraie diatribe contre le régime libéral et son chef Abdoulaye Wade. «Vous avez entendu (…) il y a quelques jours, que le président de la République, en même temps qu’il mettait en place des structures de surveillance dans l’attribution des marchés publics, l’information relative à l’achat d’un nouvel avion (…). Il y a cinq ans, nous avons été rattrapés par une affaire de ce genre.
Après la levée judiciaire des accusations qui pesaient sur Salif Bâ, député libéral, ancien ministre et ex-directeur du Programme de construction et de réhabilitation du patrimoine bâti de l’Etat (Pcrpe), les Inspecteurs généraux d’Etat sont en colère. Colère contre les juges qui ont élargi un homme dont ils se refusent à envisager, d’une manière ou d’une autre, la non-culpabilité au vu des «faits» qui sont contre lui. Colère contre des juges coupables d’avoir libéré un «voleur» et pas assez courageux pour résister aux pressions des politiques. Colère, enfin, contre tous «les prédateurs des deniers publics».