Au Mali, le site d’informations Maliweb a rapporté une vive altercation dans une mosquée de la périphérie de Bamako, le vendredi dernier. Les acteurs de ce triste spectacle sont des fidèles du lieu de culte. Ils ont décidé d’en découdre à la suite d’une mésentente à propos de la personne qui devait diriger la prière, en l’absence de l’imam malade.
Selon les textes de cette mosquée du quartier Koumtoumbé, c’est le premier adjoint de l’imam qui devait le faire.
Le gardien-muezzin soutient qu’il a été choisi par l’imam pour diriger la prière
Si ce dernier est absent, cette tâche revient au deuxième adjoint. Ce jour-là, le premier adjoint de l’imam n'était pas présent. Il fallait donc tout naturellement que son suppléant prenne les choses en main. Seulement, le gardien-muezzin a porté à la connaissance des fidèles que l’imam l’avait choisi pour diriger la prière.
De toute évidence, le religieux, malade, ne voulait pas que son deuxième adjoint le remplace. Un vieux membre du comité de gestion de la mosquée a rapidement manifesté son soutien au gardien-muezzin, braquant ses autres collègues qui lui reprochaient déjà ses attitudes de "dictateur".
Après la prière du vendredi matin, les échanges se sont poursuivis autour de la persistance du vieil homme à soutenir le gardien-muezzin. Les esprits s’échauffent très rapidement. Des propos peu amicaux fusent de partout. S'ensuivent des échanges de coups.
Après cet incident, le comité de gestion de la mosquée s’est réuni pour discuter des mesures à prendre.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Commentaires (8)
Africain kagn ngey yéwou?
Thiey. Ça me rappelle l'histoire de la mosquée de Derklé cité marine relatée il ya quelques jours
S'il y a pas de blaiser
S'il y a pas de blaiser
S'il y a pas de blaiser
C'est encore un complot des colons pour diviser le Mali
S'il y a pas de blaiser je suis content.
L'africain est toujours dans l'émotion. Quelle honte !
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