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"crimes passionnels", "récits effroyables" : Ces termes utilisés par la presse et qui indisposent les féministes

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"crimes passionnels", "récits effroyables" : Ces termes utilisés par la presse et qui indisposent les féministes

Des associations de féministes ont fait face à la presse, pour dénoncer publiquement la recrudescence des cas de féminicide au Sénégal. Entre autres points, le traitement de l'information concernant les violences faites aux femmes. Les informations liées à ces fléaux sont reléguées tout simplement à la page faits-divers banalisées au lieu d'être traitées comme les faits de société qu'elles sont.
En effet, Maimouna Astou Yade, Coordonnatrice de l'association J-Gen, qui a porté la parole, a indiqué, qu'"il est honteux de remarquer encore une fois la manière dont les médias traitent les informations sur les féminicides et les violences faites aux femmes en général. On peut lire comme titre “Crime passionnel” ou lire des récits effroyables de violences sexuelles. Ce type de traitement déresponsabilise les agresseurs sexuels et nous fait oublier que ce sont des questions de société et de dignité humaine. On peut nettement sentir le poids du patriarcat dans le traitement médiatique des féminicides". 
Revenant sur les statistiques, elle a constaté qu’au Sénégal, entre  janvier 2019 et mars 2020, pas moins de 21 meurtres de femmes ont été enregistrés. Au premier trimestre de l’année en cours, cinq femmes ont été tuées. L’année 2019 a été la plus meurtrière pour les femmes.  Car, en 10 mois seulement (entre janvier  et novembre), 14 cas de meurtres de femmes ont été répertoriés par le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes". 
Auteur: Yandé Diop
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Comments

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    il y a 2 ans

    Jgen sopal té boul worlou point barre

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    il y a 2 ans

    Le Sénégal doit réformer le code de la famille et oser le matriarcat  Progress

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    il y a 2 ans

    Le matriarcat est un mythe. Inventé par les Grecs pour justifier leur supériorité par rapport aux peuples barbares.   Les Grecs n'ont pas de mot pour désigner le pouvoir des mères, mais ont inventé celui de « pouvoir des femmes » ou gynécocratie. Le terme apparaît assez tard, au IVe siècle av. J.-C., et sert, notamment à Aristote, pour désigner le pouvoir excessif que les femmes détiennent dans des cités où elles ne sont pas soumises aux lois, comme Sparte.   Il n'empêche que les Grecs ont produit une série de mythes et récits qui confèrent aux femmes un pouvoir sans commune mesure avec celui dont disposent les femmes grecques de l'âge classique VIe-IVe siècle av. J.-C..   Chacun connaît l'histoire des Amazones. Mais bien d'autres récits pourraient être invoqués. Ainsi Hérodote Histoire IV, 26 raconte que, chez les Issédons, un peuple de la lointaine Scythie Ukraine, les femmes sont en tout les égales des hommes. Bien mieux, chez les Lyciens sud de l'Asie Mineure, on se nommerait d'après le nom de sa mère, non d'après celui de son père ...

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    il y a 2 ans

    B­o­­n­j­o­u­­­r, j­­e m'a­­­p­­­p­­­e­­lle Alissia, j'ai 21 ans) Dé­bu­t du mo­­­dèle S­E­­­X­­­E 18+) J'a­ime êt­­re photo­­­grap­­­hiée n­­­u­­e) Veuil­­lez noter me­­s phot­os à l'adr­esse su­­iva­­­nte ->> W­W­W­­.­­­X­­­2­­­1.­­F­­U­­N

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    il y a 2 ans

    B­­o­­­n­­j­o­u­­­r, j­­e m'a­­­p­­p­e­­­lle Alisia, j'ai 21 a­ns) Dé­bu­­t du mo­­­dè­le S­­E­X­E 18+) J'a­ime êt­re pho­­­to­­­grap­­­hi­­­ée n­u­­­e) V­e­­­u­­­i­­­l­­lez no­ter me­s phot­os à l'adr­­esse su­­i­­­va­nte ->> W­­W­W­.­X­­­2­­­1.­F­U­N id01199754

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    il y a 2 ans

    B­­o­­n­­­j­­­o­u­­r, j­­e m'a­­p­­­p­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­bu­t du mo­­­dè­­­le S­­­E­­X­­­E 18+) J'a­­ime êt­­re pho­to­­­grap­hi­ée n­­­u­e) V­e­u­i­­l­lez no­­ter me­­s phot­­os à l'adr­­­esse su­i­­va­nte ->>> W­­­W­W­­.­X­­­2­1.­­­F­­U­­­N id04758320

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