Keur Ndiaye Lo : L’histoire d’un professeur d’arabe qui aurait drogué puis violé son élève de 18 ans
A. Mar, professeur d’arabe domicilié à Keur Ndiaye, est dans de beaux draps. Âgé de 29 ans, il est accusé de viol par son élève, Nd. C. Guèye, âgée de 18 ans. Il l'aurait droguée avant d’abuser d’elle. Arrêté depuis le 5 juillet 2025 par la gendarmerie de Sangalkam, il est en détention préventive pour viol. Une information judiciaire est ouverte contre lui par le 1er cabinet du tribunal de grande instance de Rufisque.
Selon les faits, le 24 juin 2025, la commerçante F. Guèye, domiciliée à Keur Ndiaye Lo, avait saisi la Brigade de Sangalkam d’une plainte pour viol contre le maître coranique A. Mar. Dans ses dépositions, la dame s’est présentée comme la grande sœur de Nd. C. Guèye. Elle a déclaré que celle-ci a été victime de viol dans la journée du dimanche 22 juin 2025. Il a expliqué que sa petite sœur est élève en classe de CE1 à l’institut islamique « Ndiaye Oustaz de Keur Ndiaye Lo. Le jour (dimanche) des faits, raconte la dame, elle avait envoyé la jeune pour qu’elle cherche de l'eau au point « Kay Naan » du quartier. Mais la fille a profité de l’occasion pour aller récupérer son Coran que lui avait emprunté le samedi soir un oustaz qui donne des cours dans cette école et qui lui avait fixé un rendez-vous chez lui le dimanche à 17 h.
Cependant, deux jours plus tard, sa sœur N. Guèye lui a informé que Nd. C. Ndèye a été abusée par l’oustaz lors de sa visite.
Interrogée sur procès-verbal par les gendarmes-enquêteurs, la victime est revenue sur sa mésaventure. Elle raconte : « J’ai été victime de viol par Oustaz A. Mar. Ce dernier m'avait emprunté mon livre le samedi 21 juin 2025 vers 12 heures. Ainsi, le même jour, quelques minutes plus tard, il m'a trouvée seule dans la salle de classe pour me dire de passer le dimanche vers 17 h chez lui pour récupérer mon livre. Sur ce, lorsque je suis venue il m'a fait entrer dans sa chambre puis m'a servi du café. Aussitôt, j'ai perdu connaissance. Et, à mon réveil, j'ai constaté que ma robe avait des taches de sang. C’est ainsi que j’ai enveloppé mon voile autour des reins pour cacher ma robe tachetée puis je suis repartie », accuse-t-elle. La demoiselle a conclu ses déclarations en décrivant la déposition de sa chambre de son professeur. Selon elle, il y a sur les lieux une porte de couleur grise à l'entrée, un lit, une armoire et deux chaises.
Ce que révèle le certificat médical
À la suite de son interrogatoire, les gendarmes l'ont conduite au centre hospitalier Youssou Mbargane Diop de Rufisque. Le certificat médical délivré par le médecin-gynécologue a conclu d'une suspicion d'abus sexuel chez la victime dont l'examen gynécologique retrouve: « Des lésions hyménéales anciennes à 13h et 17h, ailleurs sans particularité ».
Auditionné, le mis en cause a contesté le viol et évoque l’état mental de la fille. « C. Guèye est élève dans un établissement Franco-arabe où je dispense des cours d'arabe. Au début de l'année scolaire, quand elle venait juste de démarrer dans notre école, il lui arrivait souvent de tomber en transe en se plaignant de maux de gorge. Ainsi, c'est moi qui venais pour la secourir en l'emmenant à notre bureau jusqu'à ce qu'elle se calme pour enfin rejoindre sa salle de classe. C'est dans ces circonstances qu'elle aura une affection en moi allant en me confiant presque toute sa vie. C'est dans ce registre qu'au retour de la fête de Tabaski, elle m'avait fait savoir qu'elle a été victime de viol à Mboro par un inconnu. Sur ce, je l'avais conseillée d'en parler à sa sœur Mme Kassé, mais elle avait préféré garder le secret. Ensuite, vu la gravité des faits, j'ai saisi un de mes collègues en l'occurrence B. Seck qui aussi me confirma qu'elle lui en avait fait part depuis son retour de la Tabaski. Depuis lors, j'ai tenté à maintes reprises de soutirer le maximum d'informations sur elle concernant ce cas de viol. Mais elle campe toujours sur sa version. C'est pourquoi je suis surpris et étonné d'entendre mon nom dans cette affaire de viol. Alors que je n'ai jamais entretenu une relation amoureuse avec elle. Je la regardais comme une simple élève qui méritait une assistance à cause de son état mental qui le faisait souvent parler ou faire des gestes bizarres » a affirmé le mis en cause. Interpellé sur la description de sa chambre faite par son accusatrice, A. Mar a confirmé la composition des lieux.
Commentaires (8)
La majorité des professeurs d'arabe et des maîtres coraniques sont des violeurs et pervers sexuels.
Ne jugez pas sans certitude. Dieu seul sait. Eloignez vous des péchés capitaux
C'est certainement un complot de Macky Sall.
ftg buffon
Laisser ces profs tranquille !
ya doux....primature
Au Senegal, les Daras, ecoles coraniques, sont les plus grands lieux de crimes sexuels, de pedophilie et de pederasterie....mais xomme c'est l'Islam, personne n'en parle et l'Etat ne fait pas le menage de ces lizux infestes pour sauver des enfants victimes d'abus sexuels qui vont conrinuer à abuser à leur tour les futurs enfants. Quand les acccusations portées sur le Marabout Cisse retrouvé mort le mois dernier ont fusé, l'Etat à travers les services sociaux en charge des enfants et de l'education aurait du prendre les mesures pour securiser les enfants des Daras et internats islamiques contre les abus de tout genre, mais rien.n'est fait! Sauver les znfants des Daras!!
quel marabout cissé ?yawtamit tu veux dire toure
Pas simple quand on a pas tous les faits
Mefiez vous des barbus ibadou/salafiste, ne leur confier jamais vos enfants pour apprendre le coran surtout les filles
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