Suite à un accident de la circulation survenu, il y a une dizaine de jours, le conducteur de moto-Jakarta, M. A. K. Guèye, la trentaine, a été admis à l’hôpital Mame Dabakh de Tivaouane, dans un état critique. Malheureusement, il n'a pas survécu à une opération chirurgicale intervenue le lundi 13 mai. Ce qui a irrité des populations qui sont sorties exprimer leur ras-le-bol. Des habitants du quartier Kogne Diaka et des Jakartamen ont assiégé l'établissement sanitaire, indexant «une certaine négligence dans la prise en charge de la victime».
Pour eux, l'intervention chirurgicale a «tardé après plus d’une dizaine de jours d’hospitalisation». D'où un «soupçon de négligence de la part des blouses blanches».
Toutefois, d’autres sources précisent que «les services hospitaliers ont tout fait pour procéder à cette opération, mais les examens approfondis, à travers les analyses, ont toujours montré que le défunt patient n’était pas apte à subir cette épreuve médicale».
Au nom des conducteurs de motos-Jakarta, Mansour Mboup souligne que «les proches de notre défunt collègue se sont acquittés de leur devoir par rapport à l'achat des médicaments prescrits. Mais nous avons remarqué un manque notoire d'assistance de la part du personnel de santé que nous invitons à revoir sa copie».
Auteur: Par Cheikh CAMARA (Correspondant Thiès)
Comments (3)
Allons rek ils ont appris aux jeunes de défier les autorités wallah ça va leur tomber dessus un jour
Des imbéciles ces voyous jakartas
Que la victime repose en paix et du courage à ses proches. Voilà ce que UN POLITICIEN leur à appris: tout contester, tout le temps, sur la base de soupçons, rumeurs, "il parait que...", faire fi des explications des spécialistes, insulter, saccager, défier et toiser l'autorité administrative, sanitaire publique, ne pas hésiter à exercer une violence verbale ou physique à la moindre occasion etc... Une fois à Thiés, ils avaient même détruit une partie de l'hôpital parce qu'un d'eux n'avait pu être sauvé suite à un accident de la route aussi, pour vous dire ! Quelle compétence ont ces conducteurs de véhicules deux roues pour juger de l'opportunité d'une intervention médicale ou pas ?
Du courage à tout le personnel de l'hôpital Mame Dabakh.
il faut aussi savoir communiquer. les médecins et paramédicaux devraient davantage savoir parler avec modestie aux non initiés. une opération chirurgicale ne peut se faire sans un bilan qui nécessite parfois l'intervention de plusieurs spécialistes. face à l'incompréhension des proches du défunt il fallait leur parler de celà. sur un autre régistre les engins deux roues type jakarta doivent progressivement être retirés de la circulation au même titre que les cars rapides ndiaga ndiaye wopouya allô dakar camion et bus berliet. ils causent trop de deuils.
Et si ce nouveau gouvernement interdisait ces jakkaartamen. Il faut rappeler que le Gouverneur de Dakar avait signé un arrêté d'intervention allant dans ce sens mais oublié en irresponsabilité d'État à la vieille des dernières élections législatives. Faillait pas fâcher ces jeunes futurs électeurs .
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