Le rush vers les inscriptions sur les listes de députés était synonyme d’un certain aveu de culpabilité. C’est du moins la lecture qu’inspirent les interrogations de El Hadji Malick Guèye, relayées par Le Populaire : « Je me posais la question de savoir pourquoi ceux qui sont incriminés, aujourd’hui, voulaient coûte que coûte devenir députés », avait-il suspecté à l’époque.
Aujourd’hui, il a la réponse. « C’est parce qu’ils avaient des choses à se reprocher. Ils s’étaient bousculés sur les listes pour jouir d’une immunité, afin de ne pas aller en prison », pense-t-il, à l'heure où l'Assemblée nationale lance le débat sur la levée de l'immunité de certains députés mis en cause par les enquêtes de la Crei sur l'enrichissement illicite.
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