France: l'ex-président Sarkozy dit qu'il ne s'associerait pas à un "front républicain" contre l'extrême droite
L'ex-président français Nicolas Sarkozy a assuré à la cheffe d'extrême droite Marine Le Pen qu'il ne s'associerait pas à un éventuel "front républicain" contre son parti, le RN, et plaidé pour un "rassemblement le plus large possible", selon des extraits de son livre à paraître.
Dans "Le Journal d'un prisonnier", le livre consacré à ses 20 jours de détention, en librairie mercredi et dont des extraits sont publiés dimanche par le journal La Tribune, l'ex-chef de l'Etat rapporte un échange téléphonique avec Mme Le Pen.
M. Sarkozy l'avait contactée après sa condamnation à cinq ans de prison au procès du financement libyen présumé de sa campagne de 2007 pour la remercier d'avoir pris sa défense.
Au cours de l'échange, rapporte-t-il dans son livre, Mme Le Pen lui a demandé : " Votre voix porte sur l’électorat populaire, vous associerez-vous à un quelconque front républicain " lors de futures échéances électorales?
" Ma réponse fut sans ambiguïté : +Non, et de surcroît je l’assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet+", écrit l'ancien président. Plus loin dans l'ouvrage, il juge que "le chemin de reconstruction de la droite ne pourra passer que par l’esprit de rassemblement le plus large possible, sans exclusive et sans anathème".
Le président de la région Hauts-de-France (nord), Xavier Bertrand, qui fut son ministre du Travail, a dit pour sa part préférer "les positions politiques de Nicolas Sarkozy de 2007 que (celles) en 2025", soulignant qu'à l'époque il "combattait le Rassemblement national, et par l'action et par des convictions".
Par ailleurs, dans son livre, M. Sarkozy a des mots acerbes à l'égard du président Emmanuel Macron, qui lui a accordé une entrevue peu avant son incarcération, le 21 octobre: " Je n’avais rien à lui dire et n’avais guère envie d’une discussion amicale avec lui".
Le 25 septembre, cet ancien champion de la droite française a été condamné en première instance à cinq ans de prison pour "association de malfaiteurs", reconnu coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
Incarcéré, il a fait appel et sera jugé à nouveau du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris.
La justice l'a libéré après 20 jours de prison mais lui a imposé une interdiction de quitter la France, d'entrer en contact avec les autres prévenus et un certain nombre de personnes, dont l'actuel ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui lui avait rendu une visite controversée en prison le 29 octobre.
Commentaires (5)
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Quand on a fait ce qu'il a fait, on se tait.
Sarkozy un déchet humain
Un pett immigré hongrois de merde, définitivement dans les poubelles de la petite histoire!!
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