Présidentielle 2025 : Les avocats de Cellou Dalein dénoncent une « persécution politico-judiciaire orchestrée » pour l’écarter de la course
Alors que les candidats à la présidentielle du 28 décembre 2025 ont déposé leurs dossiers à la Cour suprême, les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent ce qu’ils qualifient de « persécution politico-judiciaire » visant à empêcher leur client de participer au scrutin.
Dans une déclaration transmise à la presse, Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth estiment que l’ancien Premier ministre guinéen et principal opposant au régime « fait depuis plusieurs années l’objet d’une véritable persécution politico-judiciaire orchestrée par le pouvoir en place ».
Selon eux, alors qu’il se trouve à l’étranger pour des raisons de sécurité, Cellou Dalein Diallo a été empêché de se faire enregistrer sur la liste électorale, bien qu’il « remplisse toutes les conditions posées par la loi ».
Les avocats dénoncent une manœuvre politique visant à le rendre inéligible, en dépit de ses « chances sérieuses de succès » à la prochaine présidentielle. Ils affirment que cette situation s’inscrit « dans un contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État par tous les moyens » de la part des autorités de la transition.
Face à cette situation, les conseils de Cellou Dalein Diallo ont saisi la Cour de justice de la CEDEAO, sollicitant un traitement en urgence de leur requête.
Ils demandent à la juridiction communautaire de reconnaître que le refus d’inscrire leur client sur la liste électorale constitue « une violation du droit de participer librement à la direction des affaires publiques de son pays, notamment par le droit de vote et d’éligibilité ».
Les avocats exigent que l’État guinéen prenne « toutes les mesures nécessaires » pour rétablir leur client dans ses droits civils et politiques, notamment par son inscription immédiate sur la liste électorale.
Ils concluent qu’il est « impératif que M. Cellou Dalein Diallo puisse se présenter dans le cadre de la prochaine élection présidentielle. Toute autre décision porterait atteinte à ses droits fondamentaux et confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique en Guinée ».
Commentaires (4)
Moi, depuis le magistère nedokkobandit de Macky Sall, j'ai peur de voir un halpoular à la tête d'un pays. Ils sont trop ethnicistes !
Macky et L APR n ont pas rendu service aux halpulaars qui veulent etre president. Un autre President peulh au Senegal ca ne sera pas de sitôt. Wolof dafa ne kou ndombine rayé sa mam so disse lou nioul daw
Doumbia President!
Les Ndrings savent bien que les autres ethnies ne leur laisseront jamais la possibilité de briguer la présidence en Guinée. Leur ethnicisme démesuré les classe parmi les plus mauvais choix pour une gouvernance équilibrée.
Ce qu'ils sont sûrs de ne pas obtenir chez eux,plus grave,c'est ce qu'ils cherchent à incarner au Sénégal. Avec arrogance, certains que la natalité accélérée qu'ils ont pratiqué depuis toujours a produit ses fruits et leur permet de se faire élire dans les postes électifs.
haiii ils sont dangereux trop top ethno et aiment se victimiser; ils n'aiment personnes ; dieu ne les laissera jamais gouverner la guinee tellement ils sont ethnocentrique
Peul fouta moy ethnie bou geuneu torokh si afrique de l'ouest. Ils sont ne représentent rien ,n'ont aucune responsabilité. Niakk diom
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