Une reprise hésitante pour le secteur immobilier
Selon les données publiées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, l’indice du chiffre d’affaires des services immobiliers au Sénégal a progressé à 97,6 au deuxième trimestre 2025, après 89,5 au trimestre précédent. Cette hausse traduit un redressement timide du secteur après une période de repli marqué depuis début 2024.
Malgré cette amélioration, l’indice reste encore loin de son niveau de fin 2024, qui culminait à 143,1. Cette distance souligne la persistance d’une forte volatilité et de fragilités structurelles dans un segment qui joue un rôle central dans l’économie nationale. La reprise, bien que perceptible, demeure fragile et dépend largement des conditions macroéconomiques et de la confiance des investisseurs.
L’évolution récente met en lumière la nécessité d’un cadre plus stable et d’incitations adaptées pour stimuler les transactions et renforcer la résilience du marché immobilier. Les acteurs du secteur continuent de naviguer dans un contexte incertain, entre attentes de relance et contraintes financières persistantes.
Si la tendance se maintient, elle pourrait poser les bases d’un redressement progressif, mais la route vers les performances observées en 2023 reste encore longue. Le secteur immobilier demeure donc un indicateur clé de la santé économique et un domaine où la vigilance et l’innovation restent essentielles.
Commentaires (3)
Maniko les chiffres de diomaye et sonko deh mom…..
deuk bi comme mbathioum guerté rek safourlayyy
Arrêtez c'est facile, mais relancer ça va prendre du temps, la confiance est rompue. Les investisseurs locaux comme étrangers ne mettrons jamais leur sous aussi simplement, ils vont scruter les discours, les décisions, politiques, économique comme juridiques du pouvoir actuel. La décrispation passera par là avant toute décision des investisseurs.
Arrêter je voulais écrire
Mdrrr "progresser" keyyy
Mais rien d’étonnant un ministre des finances qui connaît pas la différence entre 20 millions et 30 milliards
Un premier ministre qui confond sweet beauty et un cabinet de kiné.
Bon sang on ne redresse pas une économie
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