Le centre hospitalier régional de Ziguinchor est plongé dans un coma artificiel, avec le départ de l'ancien directeur qui a été relevé de ses fonctions. Depuis plus d'un mois, la gestion des affaires courantes n'est plus assurée, ce qui paralyse le fonctionnement des services, dont le bloc opératoire et la réanimation.
Une situation déplorable dénoncée par le Cadre unitaire des syndicats du centre hospitalier régional, qui regroupe le SACSAS, le SAMES, le SUTSAS, le SDT 3S et le SYNTRAS.
Pour le porte-parole du jour, Siméon Faye, "la situation est alarmante. Nous sommes confrontés à des problèmes réels de fonctionnement correct des services, en plus de la fermeture de deux services phares, le bloc opératoire et la réanimation". Et pour ne rien arranger, le manque d'équipements et la rupture récurrente d'intrants affectent le bon fonctionnement des services, déplore celui qui est aussi le secrétaire général du SYNTRAS de l'hôpital régional de Ziguinchor.
À attendant l'affectation d'un nouveau directeur, le Cadre unitaire des syndicats du centre hospitalier régional de Ziguinchor appelle le ministre de la Santé et de l'Action sociale à se pencher sur le mal qui ronge cette structure sanitaire, l'une des plus fréquentées de la région méridionale.
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